Cher(e)s camarades,
Lors de cette commission, La Poste a abordé deux grands thèmes :
- Eventuelle réforme de l’allocation de scolarité ;
- Premiers échanges autour de la création d’une offre périscolaire.
- 1°) Allocation de scolarité :
La Poste entend simplifier les méthodes de calcul en supprimant l’allocation différentielle qui permet d’attribuer une aide dans le cas où les Quotients Familiaux sont supérieurs aux plafonds d’octroi de l’offre. Pourtant, cette allocation différentielle est importante car elle permet aux agents, notamment ayant des enfants poursuivant des études supérieurs, de pouvoir prétendre à une participation de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle FO demande le maintien de cette allocation en conservant une meilleure prise en compte du coût des études supérieures.
A la question de savoir s’il serait envisageable de créer une allocation de scolarité pour le primaire, FO n’est pas fermée à une telle création. Néanmoins, il ne faudrait pas déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Si nous voulons favoriser l’égalité des chances des enfants, l’allocation de scolarité doit permettre aux enfants de postiers de continuer leurs études, en prenant en charge une partie du coût de ce type de rentrée scolaire.
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En résumé la Poste nous propose :
- Le maintien de l’allocation différentielle pour les études supérieures ;
- La création d’une allocation de scolarité pour le primaire (6-11 ans) ;
- Coefficients modulateurs pour les familles monoparentales et les agents en situation de handicap (0,5) ;
- Un abondement sur le barème pour les couples de postiers.
En complément, la Poste nous a présenté le budget de l’allocation de scolarité avec ces éventuels changements.
Enfin, La Poste a évoqué la probabilité de creuser la piste des études professionnelles, mais cela reste à prendre avec précaution du fait que les apprentis bénéficient d’une rémunération.
Ce point sera à nouveau débattu à la prochaine commission Jeunesse.
Rappel : Les plafonds de ressources pour l’allocation de scolarité (tous cycles confondus) sont très bas. En effet, c’est une aide dite « de secours » et les risques URSSAF planent sur cette prestation.
- 2°) Premiers échanges sur la création d’une offre périscolaire (6-11ans) :
Dernièrement, FO souhaitait une remise à plat des prestations Enfance, qui connaissent une baisse exponentielle depuis quelques années. Nous exigeons la mise en place d’enquêtes spécifiques à l’Enfance afin de pouvoir répondre aux besoins réellement exprimés des agents.
Force est de constater que les nouveaux rythmes scolaires ont pesé dans le budget des postiers. Certaines communes font payer aux parents les activités périscolaires (activités exercées après la classe, mais toujours dans l’école).
FO revendique que l’offre périscolaire comprenne :
- Une prise en charge avant et après-classe : garde, accueil, activités ;
- Une aide déclenchée selon les ressources (QF), avec un plafond maximum (le même système que les Coups de Cœur) ;
- Une accessibilité via les UGRH pour une réactivité optimale. En complément de ce système, la DNAS pourra proposer l’accès à des formulaires via le Portail Malin.
Cette offre doit pouvoir être ajustable et surtout modifiable avec une grande réactivité afin de palier aux évolutions d’organisations de temps de travail des agents, ainsi qu’aux rythmes soutenus des réorganisations.
FO ne s’est pas prononcée sur les futurs barèmes.
L’offre Sport et Activités Culturelles est facilement identifiable par facture. FO exige de ne pas associer l’offre Sport et Activités Culturelles existante à la future offre pour le périscolaire.
La Poste nous a dit que pour voir une révision en profondeur de l’offre Enfance, il faudra faire des choix…
FO demande la remise d’outils de simulations dès lors que le sujet le nécessitera, ainsi que des ateliers de travail pour voir l’expertise de la DNAS. Nous affirmons également que si transformation il y a, cela se fera avec une vision globale du sujet de l’offre Enfance. Il n’est pas question de prendre position au coup par coup, sans prendre de hauteur.
Amitiés syndicalistes.
Affaire suivie par Cécile Billaut, Frédéric Lecoeur, Pauline Couteau
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