Actus Courrier – Colis

Les REP (Reconnaissance de l’Expérience Professionnelle), c’est parti !

Pour les fonctionnaires, la date limite de saisie des candidatures est arrêtée au 12 octobre 2018. Les commissions Administratives Paritaires Nationales (CAPN) se réuniront les 12, 13 et 14 décembre 2018 pour les fonctionnaires des corps de classification et pour les corps de reclassements. Les promus seront nommés le 30 décembre 2018. La volumétrie des promotions pour l’année 2018 est de 428 promotions pour les tableaux d’avancement de grade (TAG), 320 promotions pour les listes d’aptitude (LA) et 130 promotions pour les LA relatives aux corps de reclassement.

Pour les salariés, la date limite de saisie des candidatures est arrêtée au 9 octobre  2018. Les promus seront nommés le 30 décembre 2018. La volumétrie des promotions des salariés est déterminée au sein des branches, soit 252 pour la BSCC, 4 pour les SF, 12 pour le Siège et la DCN et 80 pour le Réseau.

FO Com constate que 1214 promotions sont prévues en 2018 contre 1039 promotions en 2017, soit 175 promotions supplémentaires. Même si c’est un léger mieux, ce n’est pas suffisant ! La Poste doit reconnaître la valeur professionnelle des postiers et des postières qui participent au développement de l’entreprise et doit augmenter encore plus le pourcentage des promotions par REP. Le volume des REP devrait être de 20 % du taux de l’ensemble des dispositifs de promotion.

De plus, FO revendique une stricte application de l’accord de 2016 relatif à l’insertion des jeunes et l’emploi des seniors, des plus de 55 ans, qui n’ont jamais bénéficié de promotion au cours de leur carrière. Les postiers proches de la retraite devraient avoir une promotion par REP avant leur départ.

FO demande également que tout candidat de niveau « exceptionnel » ou «excellent », inscrit et non retenu sur les pré-listes, connaisse les raisons de ce refus.

PIC : comment faire plus en moins de temps ?

Dans quelques Plateformes Industrielles Courrier (PIC), La Poste teste des Unités Autonomes de Production (UAP). Ces unités sont composées d’une petite dizaine d’agents (dans un premier temps, des volontaires), encadrée par un animateur.

Ces groupes sont censés améliorer la vie au travail, la sécurité au travail, la relation avec les clients et la performance. Lors d’une réunion mensuelle, ces unités devront trouver des solutions pour améliorer le travail sur un territoire donné.

Alors que les agents des PIC n’ont toujours pas accès aux primes et à de véritables promotions, malgré les demandes répétitives de FO lors des dernières négociations, il va leur être demandé de trouver des solutions à la place de l’employeur !

FO Com revendique de véritables mesures sociales et financières pour les agents des PIC, au même titre que les autres agents de la Branche Services Courrier Colis.

Nouveaux services : FO dit oui à une diversification de qualité

Malgré la baisse des volumes du courrier (-6,8%), annoncée et relayée dans tous les articles de presse de cet été, les derniers chiffres présentés au conseil d’administration du Groupe La Poste attestent d’une bonne santé financière de l’entreprise. Ces bons résultats proviennent du développement du e-commerce et de l’émergence de nouveaux services au Courrier ou à la Banque,  entre autres,  qui permettent  de compenser  en partie la baisse des volumes.

Quant au métier de facteur, il ne devrait pas être amené à disparaitre tant que la directive européenne obligera les services postaux de l’UE à assurer la distribution au moins une fois par jour, et ce, 5 jours sur 7. Pour mémoire, en France, le facteur passe 6 jours sur 7. Au niveau international, FO mettra tout en œuvre pour défendre le service universel « à la française » !

Depuis plusieurs années, La Poste tente de diversifier la fiche de poste du facteur en l’amenant à livrer des repas, des médicaments ou autres, en surfant sur la vague de la « silver economy » bref à rendre des services à la personne, mais des services payants …bien sûr !

Que La Poste profite de l’image et de la notoriété du facteur pour assurer ces services peut faire partie d’une stratégie payante pour l’entreprise que notre organisation syndicale peut accepter. Cependant, FO veille à ce que ces nouveaux services ne dégradent pas cette bonne image des factrices et des facteurs et leurs conditions de travail. Ainsi, chacun s’étonnerait fort justement de voir nos collègues commercialiser chouchous ou beignets sur la plage …

Pour FO, rien ne pourra remplacer de bon critères de départ, suffisamment cohérents pour être dispensés dans le cadre d’un service de qualité pour les clients et dans de bonnes conditions de travail. D’où notre revendication très appuyée d’une réelle prise en compte des nouvelles activités dans la charge de travail.