En bureaux, en centres courrier, en plate-forme colis, en centres financiers, dans les services supports…
Dans tous les métiers, dans tous les services, ils sont présents pour organiser, expliquer, défaire, recommencer, donner du sens, renseigner, rassurer… Les encadrants assurent depuis le début de la crise la tenue des Plans de Continuité d’Activité et permettent ainsi à La Poste de servir au mieux tous ses clients. Il leur faut aussi gérer des consignes orales et locales différentes des écrits du Siège, pas toujours facile de s’y retrouver…
Pas vraiment la fête ce déconfinement postal !
Dès le 11 mai, La Poste a mis en musique une nouvelle organisation pour les postières et postiers du courrier. Une nouvelle organisation qui n’a donné lieu à aucun échange, aucune écoute avec les organisations syndicales ! Il s’agit la d’une décision unilatérale, une manière en quelque sorte de signifier le précieux attachement des dirigeants de La Poste au dialogue social…
FO Com ne cautionne pas les décisions prises, n’en déplaisent à quelques « managers-dirigeants » scandant en rythme et à qui veut l’entendre la validation de leurs décisions par les organisations syndicales nationales.
Et abracadabra : La Poste transforme la journée de 7 heures en 6 heures et 40 minutes moins 20 minutes de pause ce qui équivaut au final à une journée de travail de 6 heures et 20 minutes et bien entendu en conservant la charge de travail. Pour ce petit tour pas très honnête, il lui a fallu appâter avec un cycle sur 4 semaines avec seulement un samedi travaillé.
Aucun respect des instances représentatives du personnel… Aux oubliettes la santé et la sécurité des postières et postiers… La distanciation de plus en plus impossible compte-tenu de l’augmentation des volumes au colis, et dans les ilots et unités de distribution cela va vite devenir très compliqué !
Cerise sur le gâteau, dès le 12 mai, l’organisation nationale se décline, par endroits, en de multiples organisations territoriales… Pas facile de comprendre la logique postale !
Le respect des postières et postiers passe par le respect de leurs instances de représentation.
CHSCT – Affiche « Coronavirus » – FOCom exige le respect des CHSCT et de leurs représentants !
Attention danger ! Au courrier, la productivité passe avant la santé !
La nouvelle organisation de la distribution du Courrier présentée par La Poste n’est pas un simple ajustement provisoire pour répondre aux exigences de la crise sanitaire. C’est une véritable réorganisation à l’échelle nationale qui, non seulement s’inscrit dans un objectif de gains de productivité, mais ne respecte pas les préconisations gouvernementales liées au dé-confinement.
On atteint le niveau zéro en matière de dialogue social. Ni négociation, ni concertation, ni écoute et La Poste se permet de faire croire à la co-construction avec les organisations syndicales : Gonflé le staff de la direction du courrier, mais là ou il y a de la gêne, y a pas de plaisir !
FO Com a bien tenté d’argumenter pour répondre à la fois à la nécessité de la reprise progressive de l’activité et à la mise en place des mesures impératives de santé et sécurité. Nos interlocuteurs atteints de surdité n’ont pas abordé le fond des problèmes et sur la forme ils ont fait preuve d’un mépris rare. Les finances auraient-elles pris la première place devant la protection des postiers ?
Après le 11 mai, dé-confinement ne veut pas dire retour à la normal. Notre principale revendication reste et restera la santé et la sécurité des postiers. FO Com claque donc la porte à la parodie en cours et laisse La Poste à son monologue ! [Lire la déclaration préalable FO Com]
A La Poste, l’argent nous gouverne-t’il ?
Dans la crise du COVID 19 que nous subissons, La Poste en oublie les fondamentaux : la santé et la sécurité des postiers.
A compter du 11 mai et par décision unilatérale, La Poste met soi-disant temporairement une nouvelle organisation de travail pour tous les facteurs. Elle refuse de prendre en compte les arguments de FO Com et nous attendons impatiemment la tenue des CHSCT qui vont avoir lieu le 7 mai 2020.
[Lire le tract]