Santé / Sécurité

Santé & Sécurité au Travail n°6

28 avril : Journée mondiale Santé et Sécurité au Travail.

La santé et la sécurité au travail sont des sujets majeurs pour les syndicats comme pour bon nombre entreprises dans le monde.

Cette journée mondiale trouve son origine dans une loi canadienne datant de 1914 adoptée un 28 avril et conduisant à la création de la première commission des accidents du travail. C’est en 2001 que l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a officiellement reconnu cette journée qui est donc devenue ce qu’elle représente aujourd’hui.

Cette année, cette journée aura pour thème « un environnement sûr et sain en tant que principe et droit fondamental au travail ».

Lire notre document « Santé & Sécurité au travail » n°6 – Avril 2023

Télécharger l’affiche 28 avril

Visite de pré-reprise et visite de reprise

La visite de pré-reprise, bien que non obligatoire reste, pour FO, un point à ne pas négliger. Elle peut être demandée par le postier ou par le médecin traitant afin de préparer un retour dans les meilleures conditions possibles. Le médecin du travail peut ainsi recommander des aménagements de poste ou des préconisations de reclassement.

La visite de reprise est, quant à elle, obligatoire. Cet examen, effectué par le médecin du travail, doit se faire soit le jour de la reprise effective soit dans un délai de 8 jours suivants le retour du postier. C’est à l’employeur de solliciter les services de prévention et de santé au travail. Cette visite a lieu après un congé maternité, après une absence pour cause de maladie professionnelle, à la suite d’une absence d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail ou d’une absence d’au moins 60 jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnels. Son objectif est d’analyser la situation de l’état de santé et d’apporter des solutions quant au retour au poste de travail.

FO Com rappelle sans cesse à La Poste son obligation concernant les visites de reprise qui passent cependant régulièrement à la trappe. Le Code du travail (art R4624-31) est pourtant très clair sur ce point !

Si vous rencontrez des difficultés pour faire valoir ce droit fondamental qui concerne votre santé et la reprise du travail dans de bonnes conditions, rapprochez-vous de votre correspondant FO Com local.

BSCC-BGPN : pas touche à nos CHSCT

Depuis plusieurs années, mais avec une forte accélération depuis 2021, FO Com a perdu et va perdre de nombreux sièges en CHSCT (déjà 52 à la BSCC). De plus, le regroupement des CDSP Locales à la BGPN réduit les moyens des représentants syndicaux et donc la proximité de leurs actions. Tout cela est dû à la décision de La Poste de fusionner établissements et DR.

FO Com revendique le maintien des mandats des membres désignés des CHSCT supprimés et le maintien de tous les représentants pour une meilleure efficacité du dialogue social.

Pour la santé et la sécurité au travail de tout son personnel, il est inadmissible que La Poste se prive de l’expertise des membres CHSCT. La période COVID a bien démontré l’importance de chaque instance.

Plusieurs actions ont été engagées tant à la BSCC qu’à la BGPN. Lire la déclaration intersyndicale commune au sujet des nouvelles DREX

Santé & Sécurité au Travail n°5

Combattre le harcèlement

Le harcèlement moral consiste en des agissements répétés à l’encontre d’un salarié qui ont pour objet ou pour effet, une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Les violences au travail se traduisent par des agressions qui peuvent être verbales, comportementales ou encore physiques.

Face à ces situations, que fait La Poste ? quelles actions de prévention sont mises en place ?

Lire notre document « Santé & Sécurité au travail » n°5 – Novembre 2022

Emploi : Un peu de calcul…

EmploiEffectifs et mouvements : le compte est bon (pour La Poste)

Le bilan social 2021 faisait état d’un effectif total de 176 866 postières et postiers mais, en réalité, si on enlève les TPAS, les agents en longue maladie, etc… on comptabilise 134 727 personnels permanents dont 73 165 femmes.

Une fois qu’on a dit cela, on regarde les tableaux d’un peu plus près : 5 449 embauches en CDI pour 11 957 départs !

La Poste est une entreprise qui se porte bien, et même très bien lorsqu’on regarde les résultats financiers de ce premier semestre 2022. Certes, la finance, ce n’est pas uniquement les activités propres à l’entreprise mais aussi de judicieuses écritures comptables.

En résumé, selon La Poste : baisse de trafic au courrier, baisse de fréquentation dans les bureaux de poste, concurrence de plus en plus acérée, compétitivité à revoir : Il faut baisser les effectifs ! Certes, mais il ne faut pas faire n’importe quoi : On ne remplace qu’un 1 postier pour 2 départs, on mutualise, on presse, on agrandit les périmètres d’intervention, les tournées, on réduit les créneaux horaires d’ouverture. Aucune surprise donc de retrouver de nombreux personnels en burn-out ou en inaptitude.

Tiens, l’inaptitude, parlons-en ! 525 licenciements pour inaptitude ! Mais combien le sont devenus du fait de conditions de travail déplorables ?

686 licenciements pour discipline ! Là aussi, une recrudescence à peine voilée de la part de La Poste. Les CAP/CCP sont-ils devenus un outil RH afin de réguler les effectifs ?

FO Com dénonce fermement la politique de gestion des effectifs. Bien que les profits d’une entreprise soient essentiels à la survie de celle-ci et donc de ses salariés, ces derniers étant les principaux acteurs de cette réussite, ils doivent être les principaux bénéficiaires de ces résultats. Par des augmentations réelles et substantielles de salaire mais aussi par une amélioration des conditions de travail.