RESEAU/SF/BANQUE POSTALE

Sur tous les fronts pour défendre les missions de service public

missions de service publicAuditionnée par le Ministère de l’économie puis par le Sénat sur les missions de service public postal quant à leur financement et plus globalement leur avenir, FO Com a réaffirmé ses revendications en la matière. Nous avons eu maintes fois l’occasion, et ce fût d’ailleurs notre fil rouge lors des dernières élections à La Poste, de nous exprimer sur le sujet (Lire notre dernier document de décembre 2020), de démontrer le rôle et la nécessité de telles missions dans notre société. Il n’y a pas de République sans Service public !

Aujourd’hui, l’état ne compense plus le service universel postal c’est-à-dire la distribution du courrier 6 jours sur 7 sur tout le territoire, engendrant ainsi un coût de 506 millions d’euros à La Poste en 2020. Les autres missions sont également sous-compensées par rapport au coût constaté. (Lire notre contribution).

Pas besoin de grands discours, il y a juste une évidence : ce dont a besoin La Poste, c’est de pouvoir financer les missions de service public dont la collectivité nationale lui a confié la charge.

Aussi, FO Com demande à l’état d’assurer la contribution financière à hauteur des coûts afin que La Poste traverse sereinement la période de transition et de transformation qui s’annonce et pour qu’elle puisse répondre à trois exigences :

  • Assurer ses missions traditionnelles tout en développant de nouvelles missions,
  • Garantir un haut niveau de qualité dans l’accomplissement de toutes ses missions,
  • Garantir la reconnaissance, le sens du travail ainsi que l’avenir à tous les postières et postiers.

Une banque au service de tous

banque_service_tousEn 2020, La Banque Postale est devenue la 11ème banque de la zone Euro avec un total de bilan de 737 Mds€ et un PNB de 7,7 Md€ (-2,6 %). Cependant, malgré une structure financière particulièrement robuste avec un ratio CET1 qui s’élève à 20,4 % et un ratio global de solvabilité à 24,5 %, elle souffre d’un manque de rentabilité de son activité de détail et d’un coefficient d’exploitation élevé par rapport aux normes de la profession.

Le plan stratégique qui vient de nous être présenté repose sur trois axes que sont :

  • la consolidation de l’activité banque de détail qui s’appuiera sur LBP, ma French Bank et  BPE,
  • l’accélération de la diversification avec notamment CNP assurance, le crédit à la consommation, le domaine des entreprises PME et ETI ainsi que la gestion des actifs sur la finance durable,
  • La préparation de l’avenir avec la poursuite du modèle partenarial, le développement à l’international et la création d’un nouveau modèle de distribution par des offres en écosystème de besoin.

De plus, La Banque Postale va accélérer la digitalisation de ses services et de ses offres et va continuer, aux dires de son PDG Philippe Heim, à s’appuyer sur les 17 000 points de contact du réseau postal.

FO Com ne peut qu’approuver cette stratégie qui pérennise l’activité du Réseau et permet à l’établissement bancaire de remplir son engagement de « Banque citoyenne ». Maintenir les points de contact de la Poste, leur assurer de l’activité renforce la Banque Postale qui, du même coup, fidélise ses clients. Sans compter que, bien évidemment, elle assure l’accessibilité bancaire, l’une des quatre missions de service public ce qui en fait une banque.. pas tout à fait comme les autres.

Chantier social à la DSEM : ça avance !

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Suite à la bilatérale du 17 février et à la plénière du 3 mars 2021, FO se félicite que de nombreuses revendications aient été entendues, mais vos remontées du terrain sont toujours précieuses. Maintenons l’effort jusqu’au 31 mars, date de la CDSP qui clôturera ces négociations !

Notre tract pour en savoir plus :[Lire le tract]

CAISSIÈRE, CAISSIER – Cette position qui n’existe plus….

caissiere…Et pourtant :

Face au souhait d’externalisation des opérations, il faut que les DAB (Distributeurs Automatiques de Billets) soient chargés, que les automates fonctionnent.

Face au besoin de satisfaction client, il faut que les produits soient en rayon.

Face aux exigences de qualité de service, il faut que la gestion soit rigoureuse.

Face aux responsabilités et aux enjeux, il faut que le caissier soit une femme ou un homme de confiance.

Face aux consignes de dernières minutes, il faut que les capacités d’adaptation soient là.

[Lire le tract]