Rémunération

PPCR* : Six ans après la signature d’un accord, l’État accepte enfin de prendre un décret

PPCRLes dispositions qui sont proposées au vote au Conseil supérieur de la fonction publique d’État réparent en partie une injustice dont la genèse remonte à 1993. Les emplois supérieurs de La Poste et d’Orange ont alors remplacé le corps des administrateurs civils des PTT, rapidement mis en extinction de juré ensuite.

Dès l’origine, ces emplois supérieurs prévoyaient des grilles de traitement qui n’avaient pas d’effet sur les pensions, contrairement à tous les autres emplois des trois fonctions publiques après quatre ans de détachement. En effet la pension des personnels concernés est calculée sur leur échelle de grade. Une alerte avait déjà été faite à la session du Conseil supérieur du six octobre 2011 sur l’oubli des emplois supérieurs de La Poste et d’Orange et sur le scandale des dispositions concernant la retraite des emplois de chef de service et sous-directeurs.

On parle donc aujourd’hui d’une revendication vieille de 13 ans et sans cesse renouvelée, pour des emplois dont les grilles n’ont pas bougé depuis 1993 et dont les titulaires partent à ce jour à la retraite avec une perte de 100 à 200 points nouveaux majorés par rapport à leur grille d’emploi. Ce décret modificateur est donc bienvenu. FO a voté ce décret lors de la session du trois juillet du CSFPE (Conseil supérieur de la fonction publique d’Etat) . Nous regrettons cependant qu’il arrive si tard, près de 6 ans après la signature d’un accord sur le sujet.

  • Combien de départs à la retraite durant ces presque six ans ?
  • Pourquoi faut-il six ans de détachement dans la plupart des cas pour bénéficier de ces dispositions alors que partout ailleurs c’est quatre ?
  • Enfin pourquoi ces grilles n’ont-elles jamais bénéficié d’améliorations comme celle votée en octobre 2011 ?
  • D’autre part, Les ES2 et ES3 devront atteindre le dernier échelon 6 mois pour bénéficier de l’échelon d’emploi. Un ES2 à l’échelon HEB2 partira en HEA3 de même un ES4 à l’échelon HEBbis2 partira au mieux en HEB3.

Au vu de la situation politique actuelle et du « timing » serré, il a été très difficile de renégocier le texte avant signature. Pour FO, même si nous nous satisfaisons de cette victoire au bout de tant d’années de combats, ce n’est pas pour autant un solde de tout compte.

Pour en savoir plus : https://www.focom-laposte.fr/ppcr/

PPCR : parcours professionnels carrières et rémunérations

NAO 2024 – C’est mal parti!

Lors de la négociation salariale de 2023, FO Com avait déjà aler­té sur le trop gros différentiel entre le niveau d’inflation et l’aug­mentation des salaires proposés. Notre signature de l’accord était motivée par la clause de revoyure et l’augmentation pro­posée qui, bien qu’insuffisante, était supérieure aux proposi­tions de La Poste dans le cadre d’une décision unilatérale.

Cette année, nous nous retrouvons face à une présentation parfaitement huilée en termes d’éléments de langage ; « les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut » !

Les premières propositions de La Poste sont irrecevables en l’état et frisent le misérable!

[Lire le tract]

FO Com demande le versement de la « Prime Macron »

prime Macron

Toujours dans le cadre de la « clause de revoyure » acté dans l’accord NAO signé par FO Com et en lien avec l’évolution du coût de la vie, nous avons écrit à la Directrice des Ressources Humaines de La Poste afin d’obtenir une négociation pour le versement d’une Prime de Partage de la Valeur (PPV) communément appelée « Prime Macron ». (Lire le courrier à la DRH)

Cette prime serait un réel coup de pouce pour les postières et les postiers dont beaucoup sont dans une situation financière de plus en plus délicate.

Le pouvoir d’achat reste une priorité pour FO Com. Depuis le début de l’année, nous œuvrons en ce sens (revalorisation des salaires à 2 reprises, augmentation des indemnités kilométriques et de l’indemnité de transport pour l’utilisation du véhicule personnel, accord intéressement).

Pour autant, nous maintenons fermement nos revendications concernant le 13e mois ainsi qu’une augmentation substantielle de tous les salaires.

Salaires, une urgence à la BSCC

SalairesDans le contexte inflationniste délicat qui touche toutes les postières et tous les postiers et au-delà de nos actions en faveur du pouvoir d’achat auprès de la DRH, nous avons décidé d’interpeller le Directeur de la BSCC. En effet, il était important de mettre en exergue les difficultés rencontrées par les agents de cette branche principalement issus des Classes I et II.

Nous exigeons de réelles réflexions autour de ce sujet qui, s’il n’est pas pris à bras-le-corps par La Poste, accélérera la démotivation du personnel et entraînera un renoncement.

Vous trouverez ci-joint le courrier adressé au Directeur. [Lire Le courrier au Directeur de la BSCC]

FO Com tient à rappeler que le pouvoir d’achat, à l’instar de l’emploi, reste notre priorité.