CADRES

L’openspace va-t-il mourir du COVID-19 ?

Les openspace sont la clé de voûte du « modèle village La Poste»  dont la mise en place est déjà bien avancée. Présentés comme un gage de modernité, ils se sont également répandus dans de nombreuses entités, n’épargnant ainsi aucun métier. Ce choix est aujourd’hui remis en cause par la crise COVID-19 et tous les personnels sont légitimes à s’interroger sur les conséquences de ces choix sur leurs conditions de travail.

Par définition, le regroupement de personnes dans un espace clos multiplie les risques de propagation des bactéries, virus et autres vecteurs d’infection. Une étude danoise de 2011 portant sur des bureaux de plus de 6 personnes avait déjà démontré que les salariés étaient absents pour maladie environ huit jours par an, soit deux fois plus que les personnes disposant d’un bureau isolé…

FO a toujours dénoncé le principe consistant, essentiellement pour réduire les coûts immobiliers, à entasser les personnels dans des espaces ouverts. Souvent en flex office, ce système a été instauré au détriment de leurs conditions de travail et de leur santé.

Pour un retour serein des salariés sur les sites de travail, les locaux devront être aménagés afin de respecter la distanciation physique. Pour autant, c’est bien tout le modèle d’organisation du travail qui doit être reconsidéré dans chaque métier. En attendant, des mesures provisoires devraient voir le jour un peu partout : bureaux plus espacés, voire séparés par des cloisons limitant les contacts, roulement des équipes, décalage des prises et sorties de service, allongement des plages horaires, …, mais surtout recours massif au télétravail.

À FO Com, nous avons bien entendu interpellé les dirigeants de La Poste sur la nécessité de revoir la doctrine en matière immobilière. Il est impensable que les choses restent en l’état. Le COVID-19 remet bien en cause les openspace et nul ne peut aujourd’hui prétendre l’ignorer.

Les représentants FO restent à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner. N’hésitez pas à partager avec eux vos interrogations et vos éventuelles difficultés.

La Voix des Cadres – Projet de réforme des retraites : les cadres grands perdants

voix_cadres_01_2020-miniC’est écrit dans le projet de loi : le principe de la réforme du gouvernement est de diminuer le coût des retraites. D’abord en bloquant les ressources dévolues à leur financement au-dessous du niveau actuel de 14 % du PIB… alors que le nombre de seniors est appelé à augmenter considérablement. Ensuite en fixant comme « règle d’or » un carcan budgétaire qui interdit tout déficit sur une période glissante de 5 ans.
Premier levier d’économie : l’âge de départ
Dans le système actuel, la loi garantit le calcul et le ni-veau des pensions. Dans la nouvelle formule, seul l’équilibre financier serait garanti aux dépens de droits qui pourront être revus à la baisse en permanence. L’article 11 du projet instaure un âge d’équilibre ou âge pivot qui se substituera au mécanisme faisant intervenir la durée d’assurance. L’âge légal est maintenu à 62 ans pour ouvrir les droits à retraite mais avec 5 % de décote par an si l’on part avant l’âge d’équilibre. Celui-ci évoluera pour chaque génération à raison des deux tiers des gains constatés d’espérance de vie à la retraite. Son introduction se traduirait, selon les estimations du Gouvernement, par un recul de l’âge effectif de départ qui attendrait 64 ans à l’entrée en vigueur de la réforme et 65 ans et 2 mois pour la génération 2000. Cela signifie des départs toujours plus tardifs et/ou des niveaux de retraites largement amputés. Pas vraiment un « choix » pour les seniors victimes d’un chômage élevé1 et pour les cadres qui ont fait de longues études et sont entrés tardivement dans la vie active!

[Lire la voix des cadres « Spécial retraites »]

La voix des cadres – Bilan social 2016 – FO demande à La Poste de veiller aussi sur ses cadres !

Qui a dit qu’il ne se passait rien entre le 14 juillet et le 15 août ? Pas à La Poste, en tout cas.

Pour preuve : le 18 juillet, le bilan social 2016 (arrêté 6 mois et demi plus tôt, donc) est présenté aux organisations syndicales et mis en ligne sans autre forme de publicité. Toujours mieux que le sort réservé aux baromètres sociaux…

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La voix des cadres – L’agilité : mode d’emploi d’un mot à la mode

voix_cardres_06_2017Il faut devenir agile ! Cette injonction traverse la société et le monde de l’entreprise. Elle commence à se répandre de plus en plus à La Poste.
Le mot est bien choisi et amène spontanément l’adhésion: qui oserait dire
« personnellement, je préfère rester les deux pieds dans le même sabot » ?
Mais que signifie-t-il exactement? Que peut éventuellement cacher cette invitation/incitation au mouvement?
Car l’agilité est devenue un terme fourre-tout, un mot-valise pour accompagner le meilleur (l’adaptabilité nécessaire à toute organisation) mais aussi le pire (la précipitation dans la conduite des projets, la déshumanisation des rapports entre les différents
acteurs notamment). Revenons ici aux fondamentaux : les méthodes agiles, c’est quoi exactement ?…

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