Marie Thérèse Beuret, quatre vingt douze printemps d’un parcours dont les premiers pas aux PTT, a commencé comme assistante receveuse, le 1er avril 1943 à Salvagnac sur Tarn.
La place de la femme dans le monde du travail devient une de ses priorités. Après le conflit de la 2e guerre mondiale, elle cherche à s’engager dans un syndicat : « la CFTC c’est de la religion, la CGT c’est de la politique, FO ça va bien, il n’est pas clérical, ni endoctrinant. »Marie Thérèse a choisi en femme libre de s’engager et de militer avec FO.
Elle évoque son passage à Metz, puis au centre de chèques de Bordeaux en 1953. Un mois de grève pour obtenir une semaine de congés supplémentaires. Une carrière de receveuse à faire régulièrement sa valise entre Mimbaste, St Paul les Dax, Lamalou les Bains et enfin Neuvy Saint Sépulcre en 1979 avec une fin d’activité en 1981. Cette dernière affectation est aussi un attachement de coeur, la section FO de l’Indre représente cette continuité. « Le syndicat FO m’a soutenue dans des moments difficiles. Entre autres, il a permis de faire valoir mes droits pour accompagner mon mari handicapé. »
La militante de la première heure est toujours là avec son dynamisme, sa fraîcheur, son ouverture et sa détermination. Elle déploie ses valeurs humanistes à travers une activité sociale municipale liée au handicap.