L’avenant télétravail signé le 4 novembre 2021 présentait des expérimentations concernant les activités télétravaillables pour faire accéder les postières et les postiers relevant de la ligne commerciale bancaire au travail à distance, sur un site postal le plus proche possible de leur domicile. Si cette modalité ne nous satisfaisait pas, car trop éloignée de la notion de télétravail, nous y avons cependant vu une première étape.
Force est de constater que 5 mois avant le terme de l’avenant, aucune solution ni expérimentation n’a été proposée ni présentée. Toutefois, un vague projet de prise en charge de portefeuille à distance voit le jour, l’objectif pour La Poste étant d’assurer la gestion ponctuelle d’un portefeuille vacant par un conseiller rattaché à un autre bureau.
Il est clair que La Poste a une définition bien personnelle de la notion de télétravail, notion qui est bien loin de celle attendue par de potentielles nouvelles recrues. Si aujourd’hui les recrutements sur les postes de conseillers étaient difficiles, demain qu’en sera-t-il ?
Les personnels de la LCB, qui demande individuellement un aménagement de leur organisation de travail se voit opposer les termes de l’accord :
- L’organisation est de la responsabilité de l’entreprise.
- Les activités qui nécessitent d’assurer un accueil du client ou une présence physique dans les locaux de l’entreprise ne sont pas télétravaillables.
Pour FO Com, ces postures de principe ne sont pas acceptables !
Les conseillers ne comprennent pas cette stigmatisation. Il devient nécessaire et urgent d’apporter une réelle réflexion aux activités télétravaillables à la BGPN !
FO Com sera attentif sur ce point lors des futures négociations de l’accord télétravail :
- Les attentes des postiers de la Ligne Conseil Bancaire sont fortes.
- Le télétravail pour les CODIR doit aussi entrer dans le champ des possibles.
- Enfin, trop de personnels sont exclus du champ d’application du télétravail et ne bénéficient pas de ses avantages. Il est temps, pour eux aussi, de réfléchir à des compensations.
FO demande donc à La Poste de réviser sa position et de revoir sa lecture de l’avenant du 4 novembre 2021.