Les postières et les postiers victimes de souffrance au travail rencontrent souvent des difficultés à exprimer ce qu’ils ressentent, de peur soit d’être incompris ou de ne pas être crus, soit de ne pas parvenir à formaliser une situation qui les touchent au plus profond, ou bien encore en raison de la honte qu’ils éprouvent.
Pourtant, pour que la situation génératrice de souffrance cesse, il est nécessaire de la faire connaître et d’alerter les instances compétentes.
- Il est donc important de s’en ouvrir en premier lieu auprès de la médecine du travail, qui a pour mission préventive de veiller à la protection de la santé des salariés.
- Il est également utile, d’informer un représentant du personnel au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et le responsable syndical.
- Une alerte auprès de l’inspecteur du travail peut s’avérer efficace, FO Com vous soutiendra dans vos démarches.
En clair, il est primordial de ne pas rester isolé et de faire savoir publiquement la souffrance que vous éprouvez. Quand bien même cette démarche serait douloureuse, elle est indispensable.
La Poste est tenue à une obligation de sécurité, donc de résultat !
Pour FO COM, il convient de lui rappeler qu’elle doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.