Alors que la dématérialisation des démarches administratives est prévue pour fin 2022, les communautés de commune cherchent de nombreuses solutions pour lutter contre l’isolement de certains de leurs administrés en matière de numérique.
Quelles que soit les difficultés rencontrées, pas d’accès aux outils, incompréhension du « jargon » informatique, désarroi face à une telle évolution, l’une des solutions est de mettre en place des « ateliers » de formation. Et qui mieux que le facteur, acteur de proximité et apprécié de la population, pour jouer le rôle indispensable de médiateur entre personnes désarmées et organisateurs de ces ateliers ?
Près de Toulouse, c’est le choix qui a été fait : le facteur remet, au nom de la commune, un questionnaire à ses clients afin de réaliser une étude et recenser les besoins de la population en la matière.
Pour La Poste, c’est un moyen de maintenir le passage du facteur. A l’heure où la lettre à distribuer se fait de plus en plus rare, les nouveaux services sont les bienvenus.
Pour FO Com, ces nouveaux services doivent s’inscrire dans les missions de Service public et donc dans la raison d’être de La Poste. Facteur de cohésion sociale, la lutte contre la fracture numérique telle que pratiquée près de Toulouse répond à ces critères. Bien évidemment La Poste doit se donner les moyens humains et financiers pour que ces nouvelles activités ne soient pas qu’un épiphénomène mais bien une évolution salutaire pour la pérennité du métier de facteur.
Ne pas faire n’importe quoi à n’importe quel prix mais répondre aux besoins des citoyens… Le Service public tout simplement.