Archives: Santé et sécurité au Travail

Le radon, un danger sous-jacent

radonLe radon est un gaz radioactif naturellement présent dans le sol et les roches. Une exposition prolongée au radon peut entraîner des problèmes de santé tels que le cancer du poumon. À l’instar de l’amiante et pour éviter qu’un tel scandale ne se reproduise, il était essentiel de mener des évaluations de la concentration de radon sur les lieux de travail.

FO Com se félicite que La Poste, en 2023, ait mené une étude sur le sujet en identifiant les établissements en zone 3 dits « à risque » et en faisant installer des capteurs dans les sous-sols, garage, etc., afin de contrôler l’évolution et de mettre en place des mesures de prévention et de sensibiliser les postiers aux risques associés.

FO Com sera vigilante quant aux mesures qui seront prises si un danger quelconque est avéré et demandera un suivi particulier sous forme d’une instance réunissant les acteurs locaux (préventeur, Représentants du personnel, médecin du travail, …).

SST : de l’eau fraîche et potable dans les établissements

La Poste, en tant qu’employeur, a la responsabilité de mettre à disposition des postiers de l’eau fraîche et potable, conformément aux normes de santé et de sécurité au travail. Il est en effet essentiel de garantir un accès à une source d’eau propre et sûre pour maintenir l’hydratation des postiers tout au long de la journée.

Dans cette optique, La Poste peut mettre en place des dispositifs tels que des fontaines à eau ou des distributeurs d’eau filtrée dans ses locaux. Ces aménagements sont essentiels. De plus, il est primordial de veiller à ce que l’eau fournie par les distributeurs soit régulièrement contrôlée et soit propre à la consommation.

En fournissant de l’eau fraîche et potable, La Poste contribue à créer un environnement de travail sain et favorise le bien-être des postiers. Une bonne hydratation permet de prévenir les problèmes de santé liés à la déshydratation, tels que la fatigue, les maux de tête ou les troubles de concentration.

Pour FO Com, il est capital que La Poste respecte son obligation de fournir de l’eau fraîche et potable aux postiers, en veillant à ce qu’elle soit facilement accessible et de qualité. L’attribution d’une gourde n’est pas suffisant.

BSCC : après ça, comment réduire les accidents de travail ?

accidents de travailS’il est une décision antinomique, c’est bien celle de réduire à un préventeur par Direction Opérationnelle alors qu’à l’origine, souvenons-nous, il y en avait un par établissement. Pour FO Com, les joies de la mutualisation ont leurs limites ! La Poste a fait de la baisse du taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt un sujet, mieux, une priorité. Pour preuve, elle a même intégré cet élément en tant qu’indicateur de majoration dans le calcul de la prime d’intéressement.

FO Com ne conteste pas qu’il s’agit bien là d’un sujet essentiel pour la santé et la sécurité des postiers. Mais comment réduire les accidents du travail si on ne met pas en face les moyens pour y parvenir ?

Les préventeurs de la BSCC formaient les agents à l’utilisation des moyens de locomotion, expliquaient les bons gestes et veillaient à la sécurité de tous. Désormais, le préventeur formera les managers de proximité (RE, ROP, FSE) pour que ces derniers forment les postiers. Mais auront-ils le temps ? Eux qui sont, il ne faut pas l’oublier, à 35h comme tout le monde et qui ne parviennent pas, pour beaucoup, à effectuer les innombrables tâches qu’on leur impose encore et encore.

Pour FO Com, c’est par la prévention et le maintien de professionnels en termes de sécurité que La Poste obtiendra les résultats qu’elle souhaite ! il faut se donner les moyens de son ambition et ne pas rester tels « des décideurs du bas de la feuille » !

La sécurité des personnes dans le cadre de leur activité professionnelle dépend des préventeurs, seuls habilités à former, informer, agir dans ce domaine si important. FO Com exige un préventeur pour chaque établissement et une véritable réflexion sur la politique de prévention (secourisme, formation, étude d’impacts sérieuses, arbres des causes opérant, etc.). C’est seulement comme ça que La Poste parviendra à réduire les accidents du travail.

Santé & Sécurité au Travail n°7

28 avril : Journée mondiale Santé et Sécurité au Travail

Cette année, cette journée aura pour thème « les impacts des changements climatiques sur la santé et la sécurité au travail »

Reconnaître les véritables conséquences du changement climatique va bien au-delà de simples formalités. Elles ont un impact réel sur notre santé, notre sécurité et notre bien-être. Agir maintenant est capital pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures. Les événements météorologiques extrêmes sont évidemment les pires avertissements que la planète nous envoie. Les postières et postiers y sont directement confrontés.

Lire [ notre document « Santé & Sécurité au travail » n°7 – Avril 2024 ]

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Santé – sécurité : quand vient l’hiver

La Poste est, comme toute entreprise, soumise à la réglementation générale en matière de santé et de sécurité au travail, tant pour la canicule que pour la période hivernale.

En ce qui concerne les températures il n’y a pas de loi précisant les minimales. En revanche, l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité) donne une valeur à titre indicatif : en dessous 5°C, il peut y avoir un risque d’accident.

La Poste dans son obligation de sécurité doit veiller à maintenir des conditions de travail adéquates pour ses postiers et ce, en lien avec les activités exercées mais aussi en fonction des conditions climatiques. Les représentants du personnel au CHSCT et le médecin du travail de La Poste peuvent soumettre à l’entreprise des indications plus spécifiques suivant l’environnement de travail et les risques.

Pour les postiers exposés au froid à l’extérieur comme en cas de conditions météorologiques extrêmement froides, La Poste doit leur fournir des équipements de protection individuelle adaptés, tels que des vêtements chauds et imperméables. Des pauses régulières dans un local chauffé doivent également être prévues pour permettre aux agents de se réchauffer.

Pour FO Com la santé et la sécurité au travail demeurent une nécessité immuable. Il est capital de prendre en compte les risques liés au froid avant l’arrivée de températures trop faibles et d’assurer la prévention.