Archives: Santé

Octobre rose

Dans le cadre de la 32e édition d’Octobre rose, FO rappelle que la prévention du cancer du sein ne doit pas se limiter à des rubans symboliques. Trop de femmes font face à des délais de dépistage trop longs, à des parcours de soins inégaux et à des conditions de travail qui fragilisent leur santé. FO alerte notamment sur le fait que le travail de nuit, les horaires atypiques et certains facteurs professionnels augmentent le risque de cancers, en particulier du sein.

Chaque année, selon Santé publique France, plus de 61 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez la femme. La détection précoce est essentielle, car elle permet de guérir 9 cas sur 10. Pourtant, le taux de participation aux campagnes de dépistage organisées reste faible, avec seulement 46,5 % des femmes concernées en France. Cette réalité montre la nécessité d’une meilleure information, mais aussi d’une véritable intégration des conditions de travail dans les politiques de prévention.

C’est dans ce sens que, lors du dernier accord sur l’égalité professionnelle 2025 – 2027, FO a revendiqué et obtenu l’inscription d’une campagne de sensibilisation concrète, telle qu’Octobre Rose, rappelant que la santé globale des personnels – physique comme mentale – doit être une priorité. Pour FO, la santé au travail n’est pas une variable d’ajustement, mais un droit fondamental qui exige des moyens réels.

Santé & Sécurité au Travail n°8

Utilisation d’un véhicule au travail : obligations d’entretien et responsabilités

Un grand nombre de postiers recourent à un véhicule pour effectuer leurs déplacements professionnels et ce, dans tous les métiers. Soit, il s’agit d’un véhicule de service, soit d’un véhicule de fonction. Dans la plupart des situations, le véhicule utilisé, soit appartenant à La Poste, soit provenant d’une flotte de location longue durée, est mis à disposition par La Poste.

Pour en savoir plus, lire notre document « Santé & Sécurité au travail » n°8 – Janvier 2025

Santé : endométriose et travail

L’endométriose, définie par la Sécurité sociale comme « une maladie gynécologique, inflammatoire et chronique fréquente », touche, en France, entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en âge de procréer, soit 1 femme sur 10. Le diagnostic de cette pathologie très douloureuse est souvent tardif : il peut prendre entre 7 et 10 ans, ce qui rend la gestion quotidienne de la maladie particulièrement complexe.

Pour toutes les femmes atteintes, l’endométriose a un impact significatif sur la vie professionnelle. En effet, 65 % d’entre elles rapportent que la maladie affecte négativement leur travail, compromettant ainsi leur qualité de vie professionnelle. Selon l’enquête EndoVie, la souffrance physique, souvent exacerbée par des positions statiques ou prolongées, ainsi que la fatigue chronique, réduisent leur concentration et leur capacité à accomplir leurs tâches pour 53 % d’entre elles. Ces symptômes peuvent également influer sur leur humeur, provoquant de l’irritabilité, ce qui peut entraîner des incompréhensions au sein des équipes de travail, voire un isolement social. À cela, s’ajoutent pour certaines d’entre elles des arrêts maladie fréquents. Ces difficultés, tant physiques qu’émotionnelles, limitent les opportunités d’évolution professionnelle et, dans les cas les plus graves, peuvent rendre le maintien dans l’emploi difficile.

Face à ces constats, FO Com souligne l’importance de mieux intégrer la dimension de genre dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. Sans cette prise en compte, les problèmes de santé spécifiques aux femmes, comme l’endométriose, sont négligés, accentuant ainsi les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi, FO Com s’engage sur ce sujet, encore rarement abordé dans les accords sur l’égalité professionnelle, en mettant en avant la nécessité de préserver la santé des femmes sur leur lieu de travail. Dans l’accord égalité professionnelle 2022 – 2025, FO Com a obtenu de La Poste l’engagement de sensibiliser les ressources humaines et la ligne managériale aux difficultés que les rythmes biologiques peuvent avoir sur la santé. Toutefois, cet engagement est perçu comme une première étape. Il est essentiel que La Poste aille encore plus loin dans ce domaine et s’engage de manière plus ambitieuse.

En particulier, FO Com insiste sur l’importance de changer le regard sur l’endométriose, cette pathologie invisible, mais dont les conséquences peuvent constituer un véritable handicap pour les femmes qui en souffrent. À ce titre, les femmes concernées peuvent solliciter une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Cette démarche, bien que personnelle et volontaire, peut permettre, une fois portée à la connaissance de l’employeur, de bénéficier d’aménagements adaptés. Le médecin du travail peut préconiser des recommandations comme la flexibilité des horaires, la possibilité de télétravailler ou encore l’installation de postes de travail ergonomiques, etc. afin de réduire l’impact des symptômes sur la vie professionnelle.

Ne restez plus isolée, n’hésitez pas à en parler !

Santé & Sécurité au Travail n°7

28 avril : Journée mondiale Santé et Sécurité au Travail

Cette année, cette journée aura pour thème « les impacts des changements climatiques sur la santé et la sécurité au travail »

Reconnaître les véritables conséquences du changement climatique va bien au-delà de simples formalités. Elles ont un impact réel sur notre santé, notre sécurité et notre bien-être. Agir maintenant est capital pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour les générations futures. Les événements météorologiques extrêmes sont évidemment les pires avertissements que la planète nous envoie. Les postières et postiers y sont directement confrontés.

Lire [ notre document « Santé & Sécurité au travail » n°7 – Avril 2024 ]

Télécharger l’affiche [28-avril-2024-vert] [28-avril-2024-bleu]

Santé – sécurité : quand vient l’hiver

La Poste est, comme toute entreprise, soumise à la réglementation générale en matière de santé et de sécurité au travail, tant pour la canicule que pour la période hivernale.

En ce qui concerne les températures il n’y a pas de loi précisant les minimales. En revanche, l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité) donne une valeur à titre indicatif : en dessous 5°C, il peut y avoir un risque d’accident.

La Poste dans son obligation de sécurité doit veiller à maintenir des conditions de travail adéquates pour ses postiers et ce, en lien avec les activités exercées mais aussi en fonction des conditions climatiques. Les représentants du personnel au CHSCT et le médecin du travail de La Poste peuvent soumettre à l’entreprise des indications plus spécifiques suivant l’environnement de travail et les risques.

Pour les postiers exposés au froid à l’extérieur comme en cas de conditions météorologiques extrêmement froides, La Poste doit leur fournir des équipements de protection individuelle adaptés, tels que des vêtements chauds et imperméables. Des pauses régulières dans un local chauffé doivent également être prévues pour permettre aux agents de se réchauffer.

Pour FO Com la santé et la sécurité au travail demeurent une nécessité immuable. Il est capital de prendre en compte les risques liés au froid avant l’arrivée de températures trop faibles et d’assurer la prévention.