Archives: QVT

Du 19 au 23 juin, semaine de la Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT)

QVCTDepuis 20 ans, l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) organise une semaine QVCT pour valoriser les démarches d’entreprises qui conjuguent amélioration des conditions de travail et performance des organisations. En 2023, « Écologique, numérique et sociétale…transitions et travail, on en parle ? » est le fil rouge des expressions proposées par l’ANACT et ses délégations régionales sur tout le territoire.

La Semaine QVCT 2023 est l’occasion d’échanger et d’identifier des pistes d’action d’un travail facteur de santé, d’inclusion et de performance. Autour de ce thème, de nombreux débats constructifs sont lancés au travers de questions telles que : comment conserver la capacité des entreprises à mener les transformations qu’exigent les transitions écologiques, numériques et sociétales en cours ? Comment s’assurer que ces transformations, non seulement ne dégraderont pas la santé, mais seront également propices au développement des femmes et des hommes au travail ? Quelles évolutions des modalités de dialogue pour que ces transitions soient « justes » ? Quel rôle en particulier pour le dialogue social ?

La qualité de vie et les conditions de travail à La Poste peuvent varier en fonction de différents facteurs tels que le poste occupé, l’organisation de la branche locale, les politiques de l’établissement et les réglementations en vigueur. Dans ce domaine, La Poste met en place différentes initiatives pour favoriser le bien-être de ses employés. Cela peut inclure des programmes de santé et de prévention, des mesures visant à concilier vie professionnelle et vie privée, ainsi que des opportunités de formation et de développement personnel. Elle met également l’accent sur la diversité et l’inclusion en tant qu’éléments clés de la qualité de vie au travail.

A propos des conditions de travail, La Poste est soumise à des règles et des conventions collectives qui régissent les droits et les obligations des postiers.  Ces conditions peuvent varier en fonction du type d’emploi, des horaires de travail, des avantages sociaux et des dispositions spécifiques à chaque poste.

Des préoccupations ont été et sont toujours largement soulevées quant à la charge de travail, au stress lié aux objectifs de productivité, à la Santé, Sécurité au Travail et à la sécurité de l’emploi. Ces problèmes ont parfois conduit à des mouvements sociaux et à des négociations importantes entre FO Com et la direction pour améliorer les conditions de travail. La Poste s’engage à favoriser le dialogue social et mettre en œuvre des mesures pour améliorer la situation et répondre aux préoccupations des postiers, malheureusement, cela semble insuffisamment suivi de fait en local.

A FO Com, nous martelons que la Qualité de Vie et des Conditions de Travail est primordiale, bien au-delà de la partie obligatoire et réglementaire.

La Poste
POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE, RESPONSABLE DES CONDITIONS DE TRAVAIL !

Prise en compte renforcée de la pénibilité, application des accords handicap et égalité professionnelle, moyens humains et financiers suffisants fléchés vers la santé/sécurité, assurance d’avoir un environnement de travail sain et sécurisé, véritable droit à la déconnexion, autant d’exigences martelées par notre organisation syndicale depuis de nombreuses années.
Pour FO Com, la stratégie de La Poste n’est pas la bonne. Elle doit commencer par la mise en place d’une vraie prévention primaire en amont de toute réorganisation afin de faire cesser les surcharges de travail, la précarité des emplois et la baisse de qualité de service. Le temps n’est plus aux tergiversations devant l’urgence à combattre tout ce qui abîme le corps comme la tête des travailleurs.
S’il n’y a vraiment de richesses que de femmes et d’hommes dans l’entreprise, alors, que l’entreprise les protège, sans conditions ni restrictions. Cela relève ni plus ni moins de sa responsabilité sociale… et même de sa responsabilité légale.

Rappelons que, aux termes de la loi, « l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés » et il doit veiller à « l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».

Les mauvais comptes de l’emploi et leurs conséquences sur les conditions de travail

L’emploi en nombre suffisant d’une part, et la qualité de l’emploi d’autre part, sont les premiers éléments indispensables aux bonnes conditions de travail et à l’organisation des activités. Aujourd’hui à La Poste, l’organisation du travail « tourne » malheureusement avec un taux important de Force de Travail Variable (intérimaires et CDD).
Le retour à un emploi pérenne CDI à 35h est indispensable pour assurer toutes les activités avec la qualité de service exigée tout en répondant aux attentes des clients; une FTV avec des ressources internes est nécessaire pour poser les congés avec le choix respecté, assurer les formations obligatoires, tout comme celles liées à l’évolution professionnelle.
La dégradation de la qualité de service est une résultante d’un nombre important de vacances d’emploi non comblées ou comblées par des contrats de travail précaires. Les plis et autres objets, paquets, journaux s’entassent dans les établissements, la charge de travail devient trop importante, la pression managériale devient plus forte et les tensions entre collègues s’accentuent… et à la fin c’est le corps qui trinque.
La sous-traitance, très élevée à La Poste, ne doit être qu’un recours limité et non pas une variable d’ajustement permettant de réduire les coûts au sein de l’entreprise. Si La Poste continue ainsi, les savoirs, les compétences et la culture d’entreprise vont poursuivre leur déclin, amenant avec eux la détérioration de la qualité de service et faisant ainsi davantage de place au travail précaire.
Il doit y avoir un postier sur chaque position de travail, La Poste doit en finir avec sa politique de « chaises vides » et de réduction des effectifs « à gogo ».

Lire la suite »

Santé & Sécurité au travail n°1

sante-securite-n1

Derrière les chiffres, des femmes et des hommes

Stress au travail, troubles musculosquelettiques (TMS), risques psycho-sociaux (RPS), maladies professionnelles… La santé au travail est plus que jamais une question incontournable dans le milieu de l’entreprise. Depuis des années, FO Com en fait une priorité. Transformer le travail comme vecteur d’épanouissement et de progrès social individuel et collectif grâce à une véritable stratégie de santé et de sécurité au travail, c’est possible et nécessaire !

Portée par une logique financière, la stratégie de La Poste se concentre en priorité sur la réduction des coûts. Cela se traduit par une recherche constante de gains de productivité dans laquelle l’humain passe souvent au second plan. Insécurisés sur leur devenir, les postiers subissent les conséquences négatives de cette politique et paient depuis des années un lourd tribut en matière de santé au travail.

à l’heure où les réorganisations se multiplient à grande vitesse à La Poste, FO Com agit à tous les niveaux et dans toutes les instances de dialogue social sur les problématiques liées à la santé et à la sécurité au travail.
FO Com organise régulièrement des colloques et participe, au plan national comme au plan international, à des rencontres pour ouvrir des perspectives, pour s’enrichir mutuellement par des débats, des témoignages et des apports d’experts.

[Lire le « Santé & Sécurité au travail n°1 »]

Vous pouvez répondre à notre « Enquête Santé au travail : votre avis nous intéresse » en cliquant ici.