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Intéressement : 524,47 €

IntéressementSans accord, pas d’intéressement…

À ceux qui pensent que tout arrive comme ça, sans effort et sans négociations, FO Com tient à rappeler que si la prime d’intéressement de cette année permet à chaque postier de bénéficier de 524,47 € net, c’est bien consécutif à la signature d’un accord. Il dépend de divers indicateurs et permet de redistribuer une partie des bénéfices aux salariés. Bénéfices, faut-il le rappeler, auquel tout le personnel aura contribué à réaliser.

Celui-ci, négocié pour la période 2021 à 2023, aura donc permis à chacun de bénéficier de 1924,40 € net, au total… Sans accord, ça aurait été 0 ! Tout simplement.

Dans le courant de l’année, un nouvel accord sur l’intéressement sera négocié et même si les débats seront âpres, les postiers pourront compter sur la rigueur, l’ambition et le savoir-faire de l’équipe FO Com. Le pouvoir d’achat des postiers en dépend !

Il faut savoir également que cette somme est calculée au prorata de la présence de l’agent et qu’elle peut être abondée si elle est déposée sur un compte PEG ou PERCOL.

Rapprochez-vous de votre correspondant FO Com pour toutes questions et aides pour effectuer les différentes démarches.

NAO 2024 – C’est mal parti!

Lors de la négociation salariale de 2023, FO Com avait déjà aler­té sur le trop gros différentiel entre le niveau d’inflation et l’aug­mentation des salaires proposés. Notre signature de l’accord était motivée par la clause de revoyure et l’augmentation pro­posée qui, bien qu’insuffisante, était supérieure aux proposi­tions de La Poste dans le cadre d’une décision unilatérale.

Cette année, nous nous retrouvons face à une présentation parfaitement huilée en termes d’éléments de langage ; « les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut » !

Les premières propositions de La Poste sont irrecevables en l’état et frisent le misérable!

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Des NAO et des postiers

Un peu d’histoire…

Les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) existent depuis 1982 avant d’être inscrites dans le code du travail quelque temps plus tard afin d’encadrer au mieux les modalités de négociations. C’est devenu un temps fort du dialogue social entre l’entreprise et les syndicats mais si la loi oblige à négocier, elle n’oblige pas à conclure un accord. Les thèmes abordés peuvent être divers et propres à chaque entreprise. Toutefois, le législateur a listé des sujets obligatoires tels que la rémunération bien-sûr mais aussi l’insertion professionnelle, la mobilité, la formation…

Qu’en est-il à La Poste ?

Au cours de chaque campagne de négociations, FO Com a toujours exigé une hausse substantielle des salaires et non-pas l’instauration de primes qui, souvent d’ailleurs, sont soumises à un présentéisme que nous condamnons ; de plus, celles-ci n’entrent pas dans le calcul des pensions de retraite. Les conjonctures économiques de plus en plus difficiles rendent ces négociations très compliquées voire déloyales car, chacun l’aura compris, c’est bien l’entreprise qui détient les cordons de la bourse. FO Com a le sentiment qu’au terme d’échanges parfois rugueux, La Poste raisonne sur les données qu’elle choisit plutôt que d’avoir une lecture plus factuelle de la situation du moment.

La clause dite de « revoyure »

C’est à l’initiative de FO Com, qu’en 2022, La Poste inscrivit dans l’accord la possibilité d’une clause de « revoyure » dans le cas où des évolutions majeures de la situation économique générale se feraient sentir. Elle convoqua donc cette année-là cette commission de suivi spécifique et une augmentation supplémentaire vint s’ajouter aux grilles de salaires des postières et des postiers. Certes, bien maigre, mais l’instauration de cette nouvelle phase d’échanges eu le mérite d’exister et de permettre de négocier encore. Au total, cette année-là, ce fut donc une augmentation générale des salaires plus importante.

Les dernières NAO

En 2023, au grand dam de notre organisation syndicale, La Poste décida d’axer les négociations sur des mesures annexes. Elle proposa une augmentation de 3 à 4 % se répartissant entre les salaires, les indemnités de transports et le complément de rémunération. FO Com a dénoncé, dans diverses publications, l’arithmétique quelque peu alambiquée de La Poste sur le sujet mais surtout la médiocrité des propositions. Bien-sûr, le pouvoir d’achat des postières et des postiers les plus modestes notamment, allait augmenter mais restait bien insuffisant au regard d’une inflation plus qu’inquiétante.
Toujours en cohérence avec ses valeurs, FO Com demandait que les salaires bénéficient d’une revalorisation bien plus importante au vu de la hausse des prix pour les produits de première nécessité et de l’énergie.
Il faut savoir que sans accord, ces augmentations, n’auraient pas lieu et la fameuse clause de « revoyure » n’existerait pas. Pour exemple, 4 % pour un salarié de classe I ou II, c’est entre 60 et 90 € bruts de plus par mois selon l’ancienneté.
À notre initiative, une commission spécifique s’est tenue en septembre. Malheureusement, La Poste n’a pas répondu à nos revendications mais nous proposa une autre date. À l’issue de la seconde commission, nous faisons encore chou blanc. La frustration prenant la place à la déception, FO Com, ne lâche pas et exigera encore et jusqu’à obtention pour que « Négociations Annuelles Obligatoires » ne rime plus avec « dérisoire ».

NAO – Une réponse qui se fait attendre

FO Com est intervenue le 13 septembre auprès de la DRH Groupe pour exiger une nouvelle augmentation générale des salaires. La situation économique reste très compliquée et l’inflation encore très élevée notamment en ce qui concerne les produits alimentaires et l’énergie.

Nous avons également demandé le versement de la prime PEPA (Prime Exceptionnelle de Pouvoir d’Achat). Notre demande est bien le versement pour tous, fonctionnaires comme salariés. 

La Poste nous a fixé une nouvelle rencontre le 26 octobre pour nous apporter des réponses à nos propositions. Cette réponse tient en 3 lettres : NON

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Colis – Prime Challenge 2023

Prime Challenge

Parce que la défense du pouvoir d’achat demeure une priorité pour FO Com, nous avons apposé notre signature au bas de l’accord « prime challenge » qui court pour 2 années. Cette prime, soumise exclusivement à un accord valide, est une reconnaissance de l’effort des postières et des postiers pendant la forte activité colis de fin d’année (la peak period s’étire du 6 novembre au 24 décembre).

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