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Chronopost doit partager les richesses créées par les salariés, entre le Groupe actionnaire, les investissements et l’intéressement. C’est pour cela qu’il y a un accord d’intéressement sur trois ans, pour les primes à verser à chacune et à chacun en 2022, 2023 et 2024.

Ce qui est garanti par l’accord : Quels que soient les résultats économiques de l’entreprise, le versement d’une prime d’intéressement en plus de la participation. En cas de résultat supérieur à 95 millions d’Ebit, 9 % de la masse salariale à distribuer. Des modalités de partage tenant compte de la rémunération et du présentéisme, avec un seuil minimum rehaussé pour la première fois.

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FO a obtenu plus de 1 % pour une large majorité des salariés.

Après de longues négociations, FO signe cet accord N.A.O., pour en savoir plus [Lire notre tract]

Chronopost dit ne pas pouvoir répondre aux revendications des salariés en raison de la situation financière du groupe La Poste.

Cette situation est due aux obligations de service public du Groupe et ne doit en aucun cas peser sur les salariés de la filiale Chronopost, qui avec les autres filiales colis et banque apportent chaque année du cash et des parts de marché au Groupe. Par ailleurs, l’inflation repart dans certains domaines contraints, comme l’énergie ou l‘alimentaire frais, en pesant sur les plus bas salaires.

Après l’échec des NAO 2020, celles et ceux qui sont en première ligne, au contact des clients et des fournisseurs ou sous-traitants, et celles et ceux qui ont bouleversé leur vie en travaillant à la maison (ce qui génère de nouveaux frais), attendent plus du leader en France et en Europe du colis express pour les NAO 2021.

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L’engagement sans faille des salariés a permis des résultats record malgré des conditions de travail bouleversées tandis que le pouvoir d’achat des ménages a été durement touché par l’activité partielle, les congés maladie et garde d’enfants, notamment pour les conjoints des Chronopostiers.

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Puisque la Direction n’a pas encore répondu favorablement à la demande de l’intersyndicale de verser une “prime exceptionnelle” à l’ensemble des salariés non concernés par celle de 1000 euros versée aux seuls cadres opérationnels le 24 décembre, elle nous oblige donc à enclencher un rapport de force.

En conséquence l’intersyndicale appelle les salariés à se mobiliser à compter du LUNDI 25 JANVIER et à enclencher des actions de grèves/débrayages à durée illimitée.