Votée le 24 juillet et publiée au journal officiel le 7 août dernier, la loi de « transformation de la Fonction Publique » va impacter 5,5 millions de fonctionnaires (Etat, hospitaliers et territoriaux). Recours accru aux contractuels, mobilité renforcée, possibilité de ruptures conventionnelles, suppression des CHSCT, création de contrats de missions sont de véritables coups de poignard dans le statut de la Fonction Publique, statut qui pourtant garantit l’impartialité et la neutralité dans l’exercice des missions qui sont confiées aux fonctionnaires.
Or, en affaiblissant les fonctionnaires, en attaquant leur statut, c’est l’égalité de droits et donc les fondements même de la République qui sont attaqués.