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Rétroactivité de certaines demandes de prestations sociales : FO obtient gain de cause

Une note de service RH, parue le 21 décembre 2018, faisait état de la modification du délai de demande de prestations pour l’allocation de scolarité, les allocations liées au handicap de l’enfant, les séjours « vacances enfants accompagnés » et l’aide à la garde des enfants. L’échéance entre le fait générateur et la demande de prestation était sensiblement réduit !

Pour FO, la décision de La Poste n’est pas conforme aux échanges qui ont lieu en fin d’année 2018 en Commission Jeunesse. Nous sommes intervenus auprès de l’entreprise pour demander le retrait de cette note de service. Cette décision excluait des postiers éligibles et exposait les plus fragiles à ce risque. De plus, cette restriction était contraire à la revendication de FO, qui souhaite que l’offre sociale profite au plus grand nombre.

Enfin, la rétroactivité est nécessaire pour répondre à la complexité de l’offre sociale quand les postiers tardent à comprendre qu’ils ont droit à certaines prestations.

FO a obtenu gain de cause ! La rétroactivité de demande des prestations concernées restera de deux ans, exceptée pour la garde des enfants. En effet, conformément aux échanges de la Commission Jeunesse, les demandes d’aide à la garde des enfants se feront sur l’année civile, dans le cadre de l’expérimentation de la nouvelle offre « Enfance ». Cette dernière devrait entrer en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2019.

Jean-Mathieu Canniccioni, nouveau vice-président du COGAS

jean-mathieuQuel est ton parcours ?
Je suis entré à La Poste en 1983 où j’ai commencé à travailler au Centre de Lecture Optique de la Direction des Centres Financiers parisiens pendant près de 10 ans. Ensuite, j’ai poursuivi ma carrière au Réseau comme guichetier, puis encadrant guichet pendant 5 ans. Enfin, depuis 1998 et jusqu’en avril 2018, j’ai été encadrant Courrier puis responsable distribution. En parallèle de mon activité professionnelle, je me suis impliqué dans l’associatif postal notamment à travers le bénévolat au club musical de La Poste dont j’ai été vice-président. C’est dans ce cadre que j’ai côtoyé le COGAS, en étant membre titulaire du secteur « culture», c’est à partir de cette expérience que FO m’a sollicité pour porter son engagement dans le cadre du pilotage partagé du COGAS.
Personnellement, le sens de mon engagement s’ancre dans les valeurs de solidarité justement portées depuis toujours par Force Ouvrière. D’autre part, la manière d’appréhender le dialogue social à FO me correspond, avec de la fermeté sur les valeurs et des revendications justes.
Le 7 février 2019, j’ai été élu vice-président du COGAS à la suite de Véronique Grimaud. Ce mandat ne pourra être réussi qu’avec le travail commun avec l’équipe fédérale du social et l’ensemble du réseau des militants FO engagé sur le social à La Poste. Pendant les quatre années à venir, je souhaite à travers mon action être utile avant tout aux postiers mais aussi à l’ensemble du secteur associatif.
Quels sont les projets portés lors de ce nouveau mandat ?
Lors du premier COGAS de la mandature 2019-2022, nous avons réaffirmé nos ambitions pour le social avec en premier lieu des activités sociales pour tous les postiers. Elles doivent être à la hauteur de leurs attentes dans les domaines des vacances et des loisirs, de l’aide à la restauration, de l’aide à la parentalité et de la solidarité. Il est impératif que chaque postier puisse avoir une connaissance exhaustive et un accès aux offres facilité en tout point du territoire. FO veillera particulièrement à ce que la fracture territoriale et/ou numérique n’ait pas sa place à La Poste.
Les moyens nécessaires devront être mis en oeuvre pour atteindre cet objectif. Le budget de l’offre sociale doit être dimensionné en conséquence et en adéquation avec les demandes des postiers, ainsi qu’avec les ambitions de La Poste qui se veut exemplaire en matière de responsabilité sociale. FO réaffirme la nécessité de sanctuariser le budget des activités sociales hors restauration. Il serait inconcevable que l’évolution croissante du budget restauration se fasse au détriment des autres activités sociales. Nous renouvelons également notre soutien aux associations de personnel dont l’action repose sur les mêmes valeurs que celles de notre syndicalisme : solidarité, disponibilité, intégrité et indépendance.
FO Com salue les efforts menés par les associations ces dernières années, pour s’adapter et développer une culture de gestion propre à garantir la pérennité de l’action associative. Il est de la responsabilité de La Poste de veiller à la continuité de sa politique sociale afin de donner la visibilité stratégique nécessaire aux projets des associations au bénéfice des postiers, nous y serons particulièrement vigilants.