Le projet SLD, décidé par la Direction de La Poste, est présenté comme « l’adaptation au numérique », « l’évolution nécessaire de nos organisations », « la modernisation indispensable de nos outils »… Il consiste concrètement en la (re)mutualisation des services supports de La Poste dont le lancement va s’étaler entre juin et octobre pour une fin au plus tard en 2020. Pour FO, si la remutualisation ne peut-être que positive car garante de l’unité du groupe, il n’en demeure pas moins que ce projet est synonyme de gains de productivité donc de suppressions d’emplois.
FOCom, se bat donc pour que chaque postier garde un emploi dans une zone géographique choisie et pour des accompagnements financiers dignes de ce nom.
Douze filières sont concernées : la comptabilité, le contrôle de gestion, l’immobilier, le juridique, la qualité, les ressources humaines et les systèmes d’information.
Ce projet va donc conditionner l’avenir professionnel et personnel de presque 20000 collègues. Autant de postiers pour lesquels les conditions de travail sont au centre de nos préoccupations.
La première négociation porte sur le dispositif d’accompagnement prévu par La Poste. Il inclut plusieurs thèmes comme la GPEC, la formation, les accompagnements financiers, les dispositifs d’accompagnement en cas de mobilité géographique, fonctionnelle, de départ de l’entreprise ou à la retraite…
Aucun postier ne doit être laissé sur le bord du chemin; tout en se positionnant contre ce projet, FO défend tout le personnel, cadres, non cadres et quelle que soit la filière.