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BSCC – Père-Noël et peak period

NOËL ! Quelle période magnifique ! Les congés, les repas en famille, le Père-Noël, les cadeaux… Mais au boulot, elle a sa face obscure : fatigue, intempéries, montée en charge des colis, accidents, manque de place, réorganisations… 

La PEAK PERIOD 2023 est plus particulière que jamais! Le 23 décembre est un samedi, le 24 décembre un dimanche et pour terminer en beauté le 25 décembre un lundi! Le rêve pour le postier en repos le samedi.

Pour en savoir plus, [Lire le tract]

Jours Pénibilité Seniors

Jours Pénibilité Seniors… ou comment faire des économies à La Poste ?

L’accord « un avenir pour chaque postier » signé en 2015 prévoyait diverses mesures dont l’octroi de jours de congés supplémentaires pour les postiers seniors.

Ces jours appelés JPS ( Jours Pénibilité Seniors ) sont crédités sur MaBoxRH au 1er janvier aux postiers éligibles, c’est-à-dire à ceux qui ont plus de 55 ans et qui occupent des positions de travail pénibles. 3 jours jusqu’à 57 ans, 4 jusqu’à 60 ans et 5 au-delà de 61 ans. La liste des fonctions éligibles avait été établie et même étoffée sous l’impulsion de FO Com, en 2021.

Et là, qu’apprenons-nous donc ? Comme elle en a le secret et le pouvoir, La Poste, de manière unilatérale, décide de modifier la liste des fonctions pénibles au prétexte que le diagnostic de certaines jusqu’alors éligibles ne le seraient désormais plus. Elle aurait donc surévalué ? Ben tiens !

Ainsi, un Chef d’équipe courrier-colis, un agent S3C ou un technicien de maintenance ne pourra plus bénéficier de ce dispositif à partir du 1er janvier 2024. Comme toujours, on tire les acquis vers le bas et cela devient insupportable.

FO Com considère que la pénibilité ne se constate pas uniquement par une activité physique. FO Com demande que La Poste, spécialiste du double discours, revoie sa copie et fasse bénéficier toutes les postières et tous les postiers de ce dispositif. Elle ne peut pas en effet, proposer des accords dans lesquels elle écrit qu’« une attention toute particulière sera portée aux seniors » et écrêter une liste d’activités pénibles qui en exclut fatalement.

FO Com alerte également La Poste sur le fait que certaines DEX commencent déjà à appliquer cette mesure en demandant aux futurs-ex-éligibles de « rembourser » les JPS acquis alors que celle-ci ne sera active qu’à partir de 2024 !

FO Com revendique un retour à la liste originale des fonctions pénibles et demande que les outils de diagnostics soient plus précis et prennent en compte d’autres facteurs de pénibilité comme le prévoit d’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité).

L’inFO du courrier n°10

Sommaire:

  • Prime d’équipe : mais jusqu’où iront-ils ?
  • Courrier à la Déontologue de la BSCC,
  • Les IP sont de retour dans les sacoches des vélos,
  • InFO Social : allocation de scolarité,
  • Les truculentes aventures de Gégé le postier

Lire [L’info du Courrier n°10]

Horaires individuels au Courrier

Horaires individuelsLa Poste propose de plus en plus, lors de ses réorganisations, des accords d’accompagnement sociaux qui mettent en place les horaires de travail dits « individuels » avec une amplitude de dix heures et 48 heures sur une semaine maximale, des plages fixes, d’autres flexibles et l’instauration d’une pointeuse (via le factéo) ou d’un badge. Les accords ne sont pas encore tous uniformes et prêtent parfois à confusion.

Toutefois, là où le bât blesse c’est la sémantique et l’orientation de la rédaction de cette partie des accords qui fait en sorte de ne plus laisser au personnel la possibilité de se faire payer les heures supplémentaires mais d’uniquement les récupérer et en fonction des besoins du service. Pire encore, il est parfois clairement écrit que les heures excédentaires ne seraient pas majorées.

Si FO Com est depuis longtemps favorable à l’installation d’un vrai système de décompte prenant le temps de travail réel effectué par les agents, il est par contre hors de questions d’accepter que le choix du paiement ou de la récupération ne soit pas laissé aux agents surtout dans un contexte où le pouvoir d’achat s’écroule mois après mois.