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19 mars 2019 : Ne plus subir ! Agir et être entendus !
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19 mars 2019 : Ne plus subir ! Agir et être entendus !
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Depuis le lancement des Facteurs Service Expert, en mars 2017, où en est-on?
Certains agents du Courrier distribuent du courrier et offrent des services aux particuliers : distribution de produits vétérinaires, médicaments, plateaux repas artisanaux, fleurs… Des postiers prospectent dans un département ou une région afin de rencontrer des professionnels désireux d’une meilleure qualité de service. Certains départements sont encore à la recherche de nouveaux contrats.
Les facteurs sont des éléments qui concourent aux résultats de leur entreprise, au sens mathématique du terme. FO suit de près ce dossier et revendique le grade II.2 comme grade de base, remplaçant ainsi le grade de II.1.
L’accord «Intéressement» signé par FO le 27juin dernier va permettre de limiter la baisse de la prime qui sera versée en avril 2019 pour l’exercice 2018.
[Télécharger] [Télécharger N&B]Malgré l’engagement et les sacrifices quotidiens de tous les postiers, la prime d’intéressement versée en avril 2019 sera en baisse. La prime sera de 383.27 euros nets pour un temps plein ou 504.44 euros si maintien du versement sur un PEG. Elle est calculée au prorata du temps de présence et ne concerne que les agents ayant plus de trois mois d’ancienneté dans l’entreprise, soit 226.000 postiers.
Cette situation s’explique par la baisse des résultats de La Poste (120 millions de moins que l’année précédente) soit 1030 millions d’euros et par la baisse de 50 millions du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi). Pour rappel, la prime d’intéressement est calculée entre autres selon un barème basé sur le résultat d’exploitation (REX).
Si FO n’avait pas signé l’accord Intéressement le 27 juin 2018, la prime aurait été de 301 euros bruts, soit une perte de 123 euros bruts par postier.
FO interpelle La Poste sur le fait que la baisse de la prime joue sur le moral de ses agents et sur l’implication des postiers dans l’entreprise. A défaut d’avoir une prime d’intéressement digne de ce nom, FO revendique une augmentation significative des salaires et un 13e mois.
Le premier compte rendu de la réunion interministérielle du 11 janvier 2019 concernant la nouvelle réforme des congés bonifiés, applicable dès 2020, n’est pas fait pour nous rassurer. Si cette nouvelle réforme passe, deux choix seront ainsi proposés aux agents concernés pour la prise en charge des billets d’avion. Soit l’administration avancera les fonds, soit l’agent avancera les fonds. Cette dernière solution risque d’être plus souvent appliquées, malgré le fait qu’elle ne sera possible que pour les familles aisées.
La volonté de l’État est de remettre en cause les congés bonifiés en écourtant la durée de ceux-ci (passant de 65 jours à 31 jours), en modifiant la cadence de départ vers les DOM (tous les deux ans), tout en opposant le prix exorbitant des billets d’avion. Mais la volonté est surtout de supprimer les 40% de vie chère!
FO refuse en bloc cette réforme. Les fonctionnaires Domiens ne doivent pas être les victimes d’une politique mise en place dans les années 60. La promesse de retour aux pays d’ici 5 ans à l’époque n’a jamais été respectée.
Les congés bonifiés sont des droits acquis au prix de nombreuses luttes. FO n’accepte pas de telles remises en cause, bien au contraire, FO demande l’extension de ces acquis aux salariés !