Le service universel postal (distribution 6 jours sur 7) risque dans un avenir proche d’être remis en question faute de contribution suffisante de l’État. Si cela devait se concrétiser, ce sont des milliers d’emplois qui disparaîtraient.
Au Courrier, activité la plus en difficulté, les réorganisations sont reparties de plus belle et les effectifs fondent comme neige au soleil. Les conditions de travail sont telles qu’il est impossible d’assurer un service de qualité : tournées à découvert, manque de moyens, colis en souffrance sans parler du dialogue social devenu quasi inexistant.
Et pourtant, des réflexions sont engagées et prises au sérieux au plus haut sommet de l’État. Le premier ministre devrait faire une désignation prochainement, rendant ses premières conclusions fin mars.
A l’heure où l’activité des postiers du Courrier correspond de moins en moins au réel, FO Com alerte l’entreprise!
Il est de la responsabilité de chaque acteur de prendre conscience de la situation précaire et catastrophique des agents. Les stratégies d’avenir liées à la raison-d’être fièrement affichée de La Poste doivent inclure chaque postier, et ils sont nombreux. Étant le premier employeur de France et agissant pour des missions de services publics, il est grand temps de concrétiser ces dires! La suppression du samedi ne répondra pas aux besoins des citoyens, cassera des emplois et dégradera les conditions de travail des postiers restants.
Présents sur le terrain au quotidien, FO Com ne saurait tolérer une casse sociale des métiers de « première ligne », et revendique urgemment une reconnaissance financière et des conditions d’emplois dignes. Quand vous aurez épuisé tout le monde, que restera-t-il de notre Poste?