Cinq ans se sont écoulés depuis la mise en place des premiers RC Pros. Un « certain » temps, donc, qui a permis de pénétrer un marché plutôt compliqué. Cinq ans qui ont également permis à La Banque Postale de se développer même si les résultats ne sont pas ceux escomptés.
[Télécharger] [Télécharger N&B]Réseau – Deuxième commission de suivi accord BPS – FO OBTIENT DES AMÉLIORATIONS
Cet accord, qui se traduit notamment par des mesures financières et un volet de formation renforcé, évolue.
[Télécharger] [Télécharger N&B]Accord BPS : du mieux pour les agents
Lors de la 2ème commission de suivi de l’accord BPS (Bureaux à Priorité Sociétale), FO a de nouveau réclamé que toute personne travaillant dans ces bureaux bénéficie de l’accord. C’est chose faite avec la prise en compte des Gestionnaires de clientèle Pro (GESCLI Pro),des Chargés de clientèle Pro (CC Pro) et des Chargés de Clientèle Remplaçants (CCR) sur les primes d’installations.
L’indemnité de mobilité de 3000 euros est étendue, avec effet rétroactif à la date de signature de l’accord, pour les GESCLI Pro, les CC Pro et les CCR qui ont eu une mobilité sur un bureau BPS de strate 2 ou 3 (activité majoritaire sur ce bureau). Les GESCLI Pro pourront désormais prétendre à la revalorisation de la prime commerciale de 100 euros. Cet accompagnement financier à la mobilité sera aussi versé aux agents provenant d’un bureau de strate 1 vers un bureau de strate 2 ou 3. FO se félicite de ces avancées qui répondent aux demandes spécifiques des agents travaillant dans ces bureaux.
Pour autant, FO Com refuse la suppression de postes dans ces bureaux, consécutive à une productivité acharnée.
Pour FO, l’emploi est un investissement pour lutter contre l’absentéisme, prévenir les incivilités grandissantes, améliorer les conditions de travail et assurer un service de qualité aux clients.
Accord handicap 2019-2022, FO signe
Le 10 mai 2019, FO a signé le 7e accord en faveur des personnes en situation de handicap à La Poste d’une durée de 4 ans. Celui-ci a également été signé par la CGT, CFDT, CFTC/CGC et l’UNSA.
Notre combat a permis de confirmer l’axe prioritaire du maintien en emploi des personnes en situation de handicap, avec au moins 50 % du budget prévisionnel réservé aux financements des actions de maintien. Elles concernent une meilleure prise en charge du handicap psychique et des maladies chroniques dans le collectif de travail, un renforcement de la formation des managers, une réinternalisation de certaines activités, un soutien aux postiers/postières renforcé avec 4 ASA dont 1 pour les personnes souffrant de maladie chronique. Une prise en charge de déplacement domicile/travail est facilitée par une proposition de solutions alternatives (rapprochement du lieu de travail, télétravail, co-voiturage, …). C’est aussi un meilleur accompagnement de la reprise au travail des personnes en situation de handicap revenant en temps partiel thérapeutique.
Ensuite, le recrutement des personnes en situation de handicap est fixé à 650 personnes au minimum dont 40 % en CDI. Les achats auprès du secteur adapté et protégé sont portés à 40 millions d’euros.
Quant au budget prévisionnel, 23 millions d’euros sont prévus pour financer les dispositions de l’accord. Ce dernier reste néanmoins conclu sous la conclusion suspensive de l’obtention de l’agrément par la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, du travail et de l’emploi).
Pour FO, l’insertion et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap est et doit être une priorité pour tous.
Journal des DAST et du Réseau – Nouveau BRH 2019 part variable – « En douce »… mais peut-être pas en douceur
La Poste a publié son nouveau BRH sur la part variable le 28 février dernier. Sans passer préalablement par la case dialogue social, « en douce »… Alors que les filières présentes en DAST connaissent des réorganisations permanentes, nous nous interrogeons sur ce nouveau texte, parfois confus, qui, à certains égards, envoie à l’encadrement des signaux négatifs plutôt que des signes d’encouragement.
La lecture de ce nouveau texte montre pourtant qu’une concertation préalable avec les organisations syndicales aurait été bien utile sur un sujet aussi sensible. Reste à savoir comment ce BRH sera appliqué dans les DAST et s’il ne préfigure pas, sans le dire ouvertement, un durcissement des conditions d’attribution de la part variable.