Pour lutter contre la propagation du virus COVID-19 et protéger les postiers.
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A période exceptionnelle, moyens exceptionnels: le versement des prestations sociales (prévu début avril), période d’intense activité et de fréquence accrue dans les bureaux de poste, ne doit pas mettre, les guichetiers en difficulté ni provoquer de panique chez les clients.
Aussi, depuis le début de cette semaine, FO Com revendique des moyens supplémentaires : présence à l’entrée des bureaux de vigile pour réguler le flux de clientèle, augmentation de la disponibilité du cash y compris dans les distributeurs des bureaux fermés au public.
De plus, nous avons demandé la mise en place d’une protection en plexiglas sur chaque îlot. Ce dispositif, accepté par La Poste est en cours d’installation. Pour FO Com, tout doit être prêt et espère bien que tout soit prêt pour la période des prestations sociales et ce, sur tout le territoire.
La santé et la sécurité des postiers, encore et toujours.
Le 17 mars dernier, FO Com interpellait le président de La Poste.
Monsieur le Président, FO Com vous demande solennellement :
Depuis le début de la crise sanitaire, La Poste, par le discours de ses dirigeants, se veut volontariste dans l’application des mesures gouvernementales en terme de sécurité.
Rappelons les propos du Président :
« En tant qu’entreprise de service public et « opérateur d’importance vitale pour le pays », […] maintient donc la continuité de ses activités essentielles pour la population, dans le respect absolu de la santé de ses collaborateurs et de ses clients ».
Mais qu’en est-il exactement ?
De nombreuses situations de terrain viennent démonter (contredire) les propos du Président et de ses proches collaborateurs. On retombe dans les travers de la dualité d’un dialogue social postal, engagé et rassurant nationalement, bricolé et inconscient localement !
Bien que moins sévère qu’en 2016, le dernier rapport de la Cour des comptes concernant la distribution postale, appelle cependant notre méfiance.
En effet, si la Cour reconnait les importantes transformations réalisées par La Poste, elle préconise une fois de plus une « diminution des coûts » mais aussi « un service universel postal à réexaminer ». Et là on commence à craindre le pire…
De telles préconisations purement comptables ne doivent pas produire l’effet inverse et ainsi affaiblir l’entreprise publique en attaquant un de ses principaux atouts constitué notamment par la proximité des postiers avec la population. En effet, la fréquence du passage des facteurs, le fameux « 6 jours sur 7 » permet d’affirmer une présence quasi quotidienne et ainsi consolide le développement de nouveaux services. L’adaptation et l’implication des postiers sont tout aussi importantes, dans cette pérennisation de l’entreprise, à travers le maintien d’un Service public de qualité pour les citoyens.
La Cour, qui compte si bien, omet de dire que l’absentéisme pèse pour plus de 6 millions de jours d’absence soit 1 milliard d’euros dans le budget de La Poste. En le soulignant, la Cour pourrait aussi préconiser une étude approfondie sur les conditions de travail, la santé et sécurité et la qualité du dialogue social. Parce que ça aussi, ça compte !