Taux de décroché, puis taux d’accessibilité et re-taux de décroché = grand cafouillage autour de Fil Contact !
Si lors de la CDSP relative à la Rémunération Variable Bancaire (RVB), La Poste a bien précisé que dorénavant le taux d’accessibilité serait suivi comme un repère d’activité, la définition exacte de ce nouveau terme est loin d’être claire. Ce serait un taux qui prendrait en compte les absences des conseillers… Face à la fiabilité des outils informatiques on ne peut que rester sceptique !
Mais s’interroger sur le sujet ne sert absolument a rien ! En effet, lors de la présentation du contrat d’objectifs du Réseau La Poste, il apparaît que dans la rubrique « satisfaction client », c’est bien un objectif de taux de décroché qui est indiqué. Les managers sont donc objectivés sur cet item. Et, pour ceux qui souhaitent être beaux sur la photo ou tout simplement ne pas subir de pressions managériales, le suivi « à la culotte » des COBA s’explique.
Du coup, les Directeurs de Secteur font preuve d’une grande ingéniosité. Les appels sont basculés sur un portable confié à un stagiaire ou à un agent du bureau qui doit répondre systématiquement. Au final, le client a bien eu un interlocuteur mais n’a pas forcement obtenu de réponse. En revanche, le bureau affiche des résultats faramineux, laissant penser à La Poste qu’elle est dans le vrai alors que dans le baromètre social, 46% des répondants estiment que leurs objectifs individuels ne sont pas réalisables.
Au-delà du dogme, il y a la vie en bureau! Est-ce qu’un seul conseiller refuserait de répondre à un client, sachant que derrière cet appel il y a peut-être du « business » ou, a minima de la satisfaction client générant la confiance ?
A chaque occasion, FO réclame le suivi du taux de rappel en 24 à 48h source d’une réelle satisfaction client. La Poste reste sourde mais nous continuerons à avancer nos arguments et vos témoignages en la matière nous sont précieux.