Rencontrant des difficultés à recruter des salariés, la société peine à pourvoir des postes de guichetiers et de facteurs avec, pour conséquence, des problèmes pour acheminer le courrier dans certaines communes.
Il faut dire que la poste tchèque n’est pas la seule entreprise à être impactée par le manque de main-d’œuvre. Le taux de chômage est en effet descendu à 3,5 %. Seulement, pour un service tel que la poste, cette situation peut entraîner des conséquences réellement fâcheuses pour les usagers. Ainsi, dans certaines municipalités, certains habitants ne reçoivent pas à temps leurs factures et s’exposent à des complications, simplement parce que le service postal ne peut être assuré dans de bonnes conditions.
Les syndicats se plaignent également de la situation. À la mi-mars, ils ont remis une pétition au Premier ministre du gouvernement démissionnaire d’Andrej Babiš. Dans son règlement, la poste tchèque se doit d’assurer les services postaux fondamentaux du pays.
Or, ceux-ci ont un coût important, qui pèse sur le budget de l’entreprise, et l’État tchèque, selon les syndicats, apporte une contribution financière bien trop faible. Au final, ce sont les employés qui ressentent les effets de ce manque d’argent, en exerçant leur profession pour de faibles salaires et dans de mauvaises conditions de travail.