FO Com La Poste vous informe de l'actualité des cadres de La Poste, bonne lecture.
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Newsletter FO Com Cadres n°6 Novembre 2021
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dossier |
Transformation numérique : Un impératif non sans risques...
La transformation numérique des entreprises s’est fortement accélérée avec la pandémie mondiale. A La Poste, le télétravail à temps plein est devenu la règle durant de longs mois pour une partie de salariés, créant ainsi des distorsions importantes entre les personnels. Cette accélération pose aujourd’hui de nombreuses questions.
Le « baromètre 2021 Digital Workplace » de l’IFOP en collaboration avec le cabinet Jolhiet-Stewern a mis en lumière la perception des collaborateurs et de leurs responsables hiérarchiques dans les entreprises de plus de 500 salariés sur «la révolution numérique».
Elle bouscule les organisations du travail et les relations hiérarchiques au sein de l’entreprise. Les cadres et managers s’interrogent sur leur rôle et leur place future : le cadre du XXIe siècle ne sera plus celui du XXe.
Que retenir de ce baromètre ?
La révolution numérique, une nouvelle révolution industrielle
Ainsi, le recours massif au télétravail a démontré la capacité d’adaptation des travailleurs à cette nouvelle forme de travail (soit 44 % des salariés interrogés), leur niveau d’engagement (à 37 %) ou encore la prise de responsabilités et l’autonomie des salariés (à 31 %).
Ils sont plus réservés sur la capacité de communication interne des entreprises (22 %), la recherche de solutions collaboratives (20 %) et le niveau d’acceptation des managers aux évolutions (15 %). Ils redoutent aussi, pour 55 % d’entre eux que le travail à distance ne provoque sur le long terme une diminution du sentiment d’appartenance à l’entreprise et un désengagement croissant. Sentiment partagé par 57 % des managers.
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cadres |
Télétravail à La Poste – FO signe l’avenant, en avant pour son élargissement
En réunion plénière le 21 octobre, La Poste a présenté un texte d’avenant plus équilibré et qui reprend une partie des revendications de FO. L’objectif est désormais l’élargissement massif et officiel du télétravail, avec la fin des verrous pour les postiers jusqu’à présent non éligibles au dispositif.
Tour d’horizon de cet avenant, et rappel complet sur l’accord initial : FO vous accompagne dans votre demande, et restera à vos côtés pour faire valoir vos droits.
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2021, l’avènement du télémanagement
Comment en un an le management a dû se réinventer (et va continuer...)
Aujourd’hui, après neuf mois d’exercice 2021, les signes du redressement et d’une reprise d’activité sont là et de bon augure pour cette rentrée. Si l’économique se porte mieux, les projets quant à eux ne s’inscrivent pas toujours sous les meilleurs auspices.
Le rapatriement au Lemnys des postiers de Brune en est un bel exemple. Que présage-t-il demain dans les territoires ? [Lire l’inFO du Siège n°3]
La Poste poursuit un objectif de réduction de ses surfaces de bureaux et elle a dû mettre en place de nouvelles organisations de travail appelées « flex office », « desk sharing » ou encore « free seating » pour parvenir à un taux d’occupation des surfaces désormais fixé à 70%.
Concrètement, quels changements ? L’agent pourra changer de bureau chaque matin, aura un casier pour ranger ses affaires personnelles et ne travaillera plus avec les mêmes collègues tous les jours… Dépersonnalisation, perte de repères sont le corollaire de ces organisations dites flexibles.
En prolongement du « free seating », le « home seating » ou télétravail. Le travail à distance est donc entré dans la vie des entreprises et dans les nôtres. Économies de temps de trajet, de carburant, de fatigue, confort, conciliation pro-perso améliorée, oui, mais pas que… La crise du COVID aura marqué l’abolition des frontières entre la vie professionnelle et la vie privée. Mais, à distance comme sur place, les salariés expriment des besoins essentiels et concrets sur le travail : avoir les équipements de travail de qualité avec des applications professionnelles qui fonctionnent !
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Les ravages prévisibles du flex office*
La nouvelle génération d’open space sans bureaux attribués permettant aux entreprises de réduire les surfaces et les coûts immobiliers a des conséquences inquiétantes sur les relations de travail. Outre les ratios dictés par la lutte des places, avec la génération d’un stress pour trouver un bureau, premier arrivé, premier servi, la question de la performance collective semble étrangement absente des réflexions sur le flex office.
Que penser de la montée en puissance, dans le même temps, du recours aux messageries instantanées ? De la définition de temps d’échanges au risque d’occulter les discussions informelles créant pourtant de la richesse au sein d’une équipe ? Aux injonctions de silence absolu pour permettre la concentration et la performance ?
En effet, certains boulots ne sont pas passionnants en tant que tels, mais ils ont un intérêt que par le contact humain, la confrontation à la vraie vie dont nous avons tant manqué durant ces derniers mois. La réduction des coûts et des surfaces ne vaut que si le collectif de travail est protégé des détériorations qui viserait sa dissolution, sans exposer les travailleurs à un environnement davantage anxiogène.
Ajoutons à cela l’opposition majoritaire exprimée par les salariés à ce type de formule. La reconnaissance de la dégradation des conditions, d’altération de la concentration et de l’augmentation de certaines pathologies est largement partagée. Le collectif, la communication, les échanges entre collègues, l’organisation, le fonctionnement du service… tout est touché, sans oublier l’isolement du salarié et les risques psychosociaux que cela occasionne. De fait, ces risques étant connus, le salarié préférera ne plus venir et privilégier le télétravail faisant naître un risque de désocialisation et de déshumanisation.
Et à l’heure où la question de l’emploi est centrale dans la relance économique de notre pays, il ne faudrait pas que « nos grands penseurs » aillent, en plus, sur le terrain glissant d’un emploi 100 % télétravaillable = un emploi délocalisable.
Si le temps est à la sur-performance, l’agilité et la flexibilité, FO défendra toujours le droit des salariés à des environnements de travail sécurisés et sécurisants.
FO Com reste vigilant et alerte face aux dérives du flex office. S’il parvient à rétrécir les surfaces, il ne doit pas rétrécir la dimension humaine de l’entreprise.
*Ou encore desk sharing, free seating, bureau dynamique : termes qui désignent l’absence de bureau ou de poste de travail fixe et nominatif de l’ancien monde.
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FO revendique pour les cadres des Centres Financiers et Centres Financiers Nationaux
Perte de sens, déresponsabilisation, ignorance et mépris, sentiment d’iniquité… les cadres des Centres Financiers et des Centres Financiers Nationaux souffrent.
Montée des RPS et aggravation de l’absentéisme sont autant de preuves de cette souffrance et sont des signaux de plus en plus alarmants.
Pour FO, il est temps de réagir !
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international |
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Taxer les GAFA, enfin ?
Dès les années 20, la Société Des Nations a eu comme premier objectif d’imposer les profits sans double imposition. Le concept était de localiser les sources de profit et taxer les profits d’une multinationale uniquement si elle y développe des activités dans un établissement qualifié de « permanent ». Concrètement, par exemple, Amazon possède des entrepôts et chaînes logistiques qui ne sont pas considérés comme des établissements permanents ; de même, les revenus de publicités sur Internet ciblant des consommateurs français ne sont pas taxés en France, mais en grande partie en Irlande où les contrats publicitaires sont signés. |
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Amazon reçoit plus de 1,3 milliard de marchés publics en Europe
Une nouvelle étude d’UNI Europa a révélé qu’Amazon avait reçu plus de 1,3 milliard d’euros grâce à des contrats publics lucratifs en Europe au cours des trois dernières années. [cf Amazon Procurement Report]
Il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre et de la valeur des contrats publics que les gouvernements et les institutions publiques attribuent à Amazon, malgré les récents scandales d’évasion fiscale, de concurrence et de dénigrement des syndicats.
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Le projet de règlement sur l’Intelligence Artificielle décrypté
Devant l’omniprésence de l’Intelligence Artificielle, les députés européens se sont saisis du sujet en février 2020 pour garantir une utilisation équitable et sûre pour les consommateurs. La résolution adoptée en plénière aborde plusieurs défis découlant du développement rapide des technologies de l’Intelligence Artificielle (IA) et de la prise de décision automatisée (ADM). Les trois axes majeurs de cette réglementation sont la mise à jour des règles de sécurité et de responsabilité de l’UE au vu des produits reposant sur l’IA, l’utilisation d’algorithmes non biaisés, la mise en place de structures de contrôle et la garantie que l’humain reste au final le maître de la situation. |
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L’Intelligence Artificielle et ses dérives possibles
La conférence UNI Europa ICTS s’est tenue en ligne les 13 et 14 octobre derniers. Les débats se sont principalement portés sur l’utilisation des technologies numériques comme la « solution à tous les problèmes » dans les entreprises sans forcément envisager les problématiques plus globalement.
L’Intelligence Artificielle (IA) est très souvent utilisée pour des gains de productivité au détriment des travailleurs. Dans un cadre professionnel, l’IA doit être encadrée, une éthique doit être établie et instaurée pour le bien et le respect des droits des travailleurs.
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revue de presse Jeunesse |
L’inFO Militante - Vie universitaire : les Crous encore plus à la peine
L’inFO Militante - Jeunes : parlons d’abord de leur accès à l’emploi !
France Info - Avant la COP26, la jeunesse tient sa propre conférence-climat à Glasgow et somme les dirigeants de lui "laisser un avenir"
Podcast France Culture : Episode 2 L’âge de l’engagement - série « Jeunesse : La fin des illusions »
Force com n°103 - Quand la jeunesse entre en mouvement
Vidéo : Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler? Streetphilosophy ARTE
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