Augmentation des arrêts de maladie, des ruptures conventionnelles (sans aucun projet professionnel), mais aussi des demandes pour revenir sur des positions de chargé de clientèle (même avec des pertes de salaires)… Autant de signes qui confirment notre perception du terrain : les conseillers sont démotivés, fatigués, aigris.
Les accords signés n’arrivent ni à redonner de l’envie, ni à améliorer la situation… Nous sentons bien qu’il ne s’agit pas seulement de revendications salariales, mais d’un manque de reconnaissance et surtout, plus grave, d’un abandon de toute envie…
Tout d’abord, il y a la sectorisation des Conseillers Spécialisés en Patrimoine avec des tergiversations sur la rémunération variable bancaire…
La population des Conseillers Spécialisés en Immobilier va diminuer de moitié avec un refus de La Poste d’ouvrir une négociation sur les accompagnements de ceux qui vont perdre leur poste…
L’augmentation et l’élargissement des champs de compétences des conseillers de clientèle avec la distribution du crédit immo et, pour certains, la prise en charge de la clientèle patrimoniale se feront sans reconnaissance financière avec un sentiment de manque de professionnalisme dû à la légèreté des formations…
Enfin, il n’y a ni visibilité ni perspectives pour les conseillers financiers…
Toutes ces raisons conduisent au « ras-le-bol » perçu. Quand l’entreprise va-t-elle prendre en compte ce malaise et se décider à apporter des réponses ? Pour FO, il y a urgence si les ambitions affichées en matière développement commercial veulent être concrétisées.