Dans une précédente brève en date du 29 octobre, Force Ouvrière entendait ne rien lâcher en revenant systématiquement sur les points de divergence avec La Poste concernant l’indemnisation partielle des postiers.
Cette fois, devant notre détermination, La Poste a accepté de couvrir dans l’accord présenté ce 2 novembre 2020 (application du 1er au 30 novembre), les parents contraints de garder leurs enfants de moins de 16 ans en raison de la fermeture de leur établissement/classe, les parents dont les enfants de moins de 16 ans sont cas contact et les parents d’enfants en situation de handicap quel que soit leur âge, dont la structure d’accueil ferme.
Par contre, en l’état actuel des discussions, l’aidant ainsi que le postier qui partage son domicile avec une personne fragile ne sont pas concernés par l’accord. Il en est de même des personnes dont le handicap n’entraine pas une fragilité au vu des critères énoncés.
Ce n’est pas acceptable pour FO, au regard des accords signés sur les aidants et sur le handicap. De même, il n’est absolument pas possible d’après la DRH du Groupe La Poste, de les mettre en ASA éviction comme demandé par FO, et comme ce fut le cas à Mayotte et en Guyane lorsque ces départements étaient en situation d’urgence sanitaire.
Dans ces conditions, FO n’hésitera pas à faire remonter au siège de La Poste les dossiers des collègues aidants et en situation de handicap qui seraient en grande difficulté.
La Poste a précisé que le postier cas contact d’une personne de son foyer (conjoint par exemple) sera en congé maladie.
Pas de réponse à notre demande de rétroactivité à compter du 26 octobre pour la situation des personnes à nouveau considérées comme vulnérables suite à l’annulation du décret par le Conseil d’Etat.
FO a demandé une validité de l’accord jusqu’au 31 décembre 2020 sans être entendue, la DRH du Groupe préfère revoir la situation avec une CDSP le 26 novembre.
Si FO a obtenu des avancées, l’esprit d’ouverture de La Poste a néanmoins manqué, aussi nous continuerons d’être à vos côtés et de revendiquer. N’hésitez pas à nous faire remonter les dossiers des collègues en difficulté.