En cet été pré-électoral, l’État vient d’enterrer prudemment le sujet de la hausse des tarifs postaux concernant la distribution de la presse. Sous la pression notamment du syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM), exit l’échelle d’augmentation qui devait s’appliquer selon les catégories de presse (presse d’information, de la connaissance et de loisirs).
Pour FO Com, les éditeurs se tirent une balle dans le pied en voulant subventionner à même hauteur la presse « à scandale» et la presse d’opinion et d’information. En attendant, le problème du financement de la mission de service public n’est toujours pas résolu et La Poste continue d’en supporter le coût. Depuis 2 ans, la dotation presse a été amputée de 130 millions et La Poste supporte déjà plus d’un tiers du coût du transport de la presse.