Au travail, les situations d’exposition à la chaleur peuvent être multiples. S’il n’existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur, le code du travail n’indique pas non plus de température maximale. On estime toutefois qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour une activité physique, la chaleur peut constituer un risque grave pour la santé comme par exemple : baisse de vigilance, augmentation des temps de réaction,…
Rappelons que l’employeur a quand même une obligation de sécurité puisqu’il doit préserver la santé physique des agents placés sous son autorité (art L4121-1 du code du travail), en la matière il doit donc prendre toutes les mesures nécessaires comme par exemple : augmenter le nombre de pauses ou permettre des temps de pause plus long, mettre à disposition des boissons fraiches, etc…
Précisons également que ce risque doit être pris en compte dans le document unique d’évaluations des risques professionnels, et que les fortes chaleurs ne doivent pas être une surprise chaque année mais doivent être anticipées notamment en ce qui concerne les moyens adaptés : achat de ventilateur, brumisateurs,
En cas de malaise privilégier l’appel au 15 , les conséquences des chaleurs extrêmes peuvent présenter des risques graves pour la santé.