Lors de la présentation du nouveau contrat d’entreprise 2018/2022 qui a eu lieu fin novembre entre l’État et La Poste, FO Com a rappelé ses revendications en matière d’obligation et de compensation des quatre principales missions de service public prévues par la loi. La préparation de ce rendez-vous annuel est l’occasion de mener une réflexion de fond sur les conditions d’accomplissement des missions de service public et de la transition numérique de La Poste.
FO Com s’est toujours battue pour la défense des moyens financiers donnés au Groupe qui permettent la transformation de La Poste dans de bonnes conditions humaines et structurelles. FO Com demande la compensation de la perte du trafic courrier sous quelque forme que ce soit, l’arrêt de la transformation de bureaux de plein exercice en Agence Postale Communale ou intercommunale, en relais poste ou toute autre forme de partenariat, véritable régression favorisant l’évolution de la fracture numérique. FO Com demande aussi l’arrêt de l’augmentation du prix du timbre devenue une habitude, contribuant à la baisse de l’activité courrier.
Si La Poste est encore à ce jour considérée comme un pilier du service public en France, il lui incombe cependant d’obtenir de l’État les moyens nécessaires permettant d’assurer un bon fonctionnement de ses missions de service public. FO Com suit le dossier de près…