FO continue à marteler son opposition au projet de réforme des retraites, projet destructeur de solidarité et fragilisant les plus faibles. Nous n’avions jamais connu cette situation de régression sociale depuis la seconde guerre mondiale.
Chaque salarié peut prétendre à un moment à la retraite. Aujourd’hui, tous les salariés cotisent ce qui leur donne des droits : santé, retraite, CAF, solidarité… Les années cumulées dans le monde du travail permettent à chaque salarié de partir avec un certain revenu mensuel. Il s’agit en quelque sorte d’une tirelire. Demain, avec ce projet de retraites à points, les salariés n’auront plus de droit. Quid du remboursement des soins et de la prise en charge pour les plus démunis. Nous allons tous perdre nos acquis sociaux!
Dans ce nouveau projet, le travail se retrouve budgétiser et les salaires les plus bas verront leur départ en retraite s’éloigner. La vraie question est de savoir avec quel montant chacun partira, d’autant plus qu’à La Poste, nombreux sont les salaires bas !
FO s’est adressée par [courrier au Haut-commissaire à la réforme des retraites], Monsieur Jean-Paul Delevoye, rappelant ses revendications et ses conclusions néfastes de la mise en application de ce système à points et l’informant de la suspension de la participation de FO aux négociations en cours.
FO ne peut et ne veut en aucun cas cautionner une réforme décidée sans négociations. FO continue et continuera à s’opposer à cette réforme des retraites, véritable régression de nos acquis sociaux.