A FO Com, nous refusons de qualifier le travail à distance instauré dans l’urgence et vécu pendant le confinement de « télétravail ». Il a confirmé les formidables capacités d’adaptation des postiers dans un contexte éprouvant et il a permis la continuité de plusieurs activités stratégiques. Il a révélé aussi que l’impossible pouvait très vite devenir possible, voire prioritaire.
Aujourd’hui, il est temps pour nous de sortir de cette urgence ! La Poste doit solder cette période par un geste de reconnaissance envers ses travailleurs à distance confinés. Dans le même temps, il faut redéfinir rapidement le cadre d’exercice du « vrai » télétravail à La Poste, y compris dans des périodes de crise, à travers une renégociation de l’accord télétravail de juillet 2018.
Nos lignes directrices sont claires : l’accès au télétravail doit être basé sur le volontariat. Le droit au télétravail doit être sanctuarisé pour les populations devenues éligibles pendant l’épisode COVID, et notamment pour les classes II et III. La protection des télétravailleurs doit être renforcée, notamment par l’octroi de moyens supplémentaires et par une redéfinition du droit à la déconnexion permettant de garantir une charge de travail compatible à l’équilibre vie privée et vie professionnelle. Les managers de télétravailleurs doivent être davantage accompagnés et valorisés afin de lever les freins encore existants ici et là.
Pour FO Com le télétravail ne doit pas casser le collectif de travail et s’exercer dans la confiance à accorder aux équipes.
Au-delà de la relance économique, l’impératif est bel et bien social! FO Com veillera à ce que La Poste prenne ses responsabilités pour permettre à chacun de pouvoir exercer ses activités dans des conditions décentes.