134 suppressions de poste, « non à un plan social » !
La Poste veut supprimer près de 10% des poste de la Direction Technique. Pour FO cette réorganisation n’est pas admissible.
pour en savoir plus : [Lire notre tract]
La Poste veut supprimer près de 10% des poste de la Direction Technique. Pour FO cette réorganisation n’est pas admissible.
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Retour sur le live du Directeur de la DSIBR du lundi 8 mars 2021: FO n’a pas pour habitude de réagir sur ce type de rencontre mais les nombreux commentaires et le malaise des collègues ne peuvent être occultés!
A plusieurs reprises FO a interpellé La Poste et les politiques sur les dérives interminables et inacceptables de la mise en œuvre de l’accord unanime du 3 octobre 2018 sur la mise en place des nouvelles grilles indiciaires.
Pour les non spécialistes de la Fonction publique, et pour simplifier une question complexe dans sa traduction juridique, il s’agit de quoi ? Tout simplement de la traduction dans un accord d’entreprise d’un accord de la Fonction publique signé au niveau national pour pouvoir ajuster les grilles indiciaires des grades de la Poste sur les nouvelles grilles indiciaires de la Fonction publique.
Face à la lenteur prise sur l’application de cet accord, FO a régulièrement alerté La Poste qui, au final, nous a renvoyé vers le niveau politique à qui elle a transmis le projet.
Nous sommes alors intervenus auprès des cabinets ministériels et au sein des commissions de la Fonction Publique où siègent des élus FO. Pour formaliser ces démarches, nous sommes intervenus au travers de plusieurs courriers du secrétaire général Fonction publique FO au ministre de l’économie et à l’ancien ministre de la Fonction publique, ainsi que par 2 courriers de la secrétaire générale FO Com au ministre de l’économie en janvier 2020 et à la ministre de la fonction publique fin novembre 2020.
En réponse à ce dernier courrier, la ministre s’est voulue pédagogique et rassurante… Sa lettre, en conclusion, nous annonce une mise en œuvre à la fin du premier trimestre. (Lire le courrier de la ministre)
Nous sommes le 31 mars et… point de décret !
Aujourd’hui c’est la parole politique qui est discréditée. Nous allons devoir intervenir au plus haut niveau pour sortir de cet enlisement incompréhensible qui n’est pas sans conséquences.
En effet, depuis la signature de cet accord en attente de décrets d’application, ce sont plus de 17 000 fonctionnaires qui ont quitté La Poste sans pouvoir en bénéficier. Et ce sont plusieurs milliers de fonctionnaires qui en seront écartés car il faudra attendre encore 6 mois pour bénéficier du nouvel indice pour sa retraite ! Enfin, on ne compte pas tous les fonctionnaires qui ont retardé leur départ pour profiter de cet accord !
FO exige que ce préjudice de carrière soit pris en compte et que l’application future de cet accord soit immédiate pour les postières et postiers fonctionnaires !
Le 26 novembre 2020, plusieurs organisations patronales et syndicales, dont FO, ont finalisé un accord national interprofessionnel (ANI) « pour une mise en œuvre réussie du télétravail ». Cet accord va-t-il rester lettre morte à La Poste ?
Un an après le premier confinement, il est devenu impossible de ne pas tenir compte des préconisations de ce texte et de continuer à décourager celles et ceux qui souhaitent bénéficier de l’accord d’entreprise en vigueur depuis 2018.
Le télétravail à 2 vitesses, ça ne peut plus durer ! Isolement, sous-équipement, non-droit à la déconnexion sont la règle dans plusieurs endroits du territoire et dans plusieurs métiers. Avec tous les risques pour la santé des postières et des postiers que cela comporte. Quant aux managers, ils attendent encore souvent des consignes claires et un accompagnement à la hauteur des objectifs qu’on leur impose.
Les contingents de travailleurs à distance grossissent mois après mois et des agents n’ont pas rencontré physiquement leur manager depuis 1 an : pour FO, moteur sur le sujet depuis le début, le no man’s land a assez duré.
Le fil des négociations, rompu fin 2020, doit être repris rapidement : FO demande la réouverture rapide de négociations pour adapter l’accord actuel au contexte d’aujourd’hui et aux enjeux de demain !
Le 16 mars dernier, le premier ministre a annoncé la possibilité, pour les entreprises, de verser une nouvelle prime COVID défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, prime pouvant aller jusqu’à 1 000 €. Pour FO, un tel versement serait l’occasion pour La Poste de reconnaître l’implication des postiers qui, depuis un an maintenant, assurent les missions postales essentielles à la Nation dans des conditions exceptionnelles et difficiles.
Une prime de 1 000 euros pour tous les postiers ne serait que justice!