L’Organisation Internationale du Travail (OIT) prévoit de discuter d’une norme sur « les violences contre les femmes et les hommes dans le monde du travail ». Interrogée comme les autres États, la France refuse « systématiquement toute approche spécifique des violences fondées sur le genre ». L’argument est que le code pénal français s’articule autour d’un principe d’équivalence des discriminations (origine, sexe, situation de famille, grossesse, apparence physique, situation économique…) ce qui rendrait « inopportun de mettre en exergue certains types de discriminations par rapport à d’autres ».
Pourtant, refuser de traiter la question des violences fondées sur le genre dans la norme OIT conduirait à empêcher la mise en oeuvre de politiques de prévention et de sanctions appropriées. Ce que FO a fait valoir avec d’autres organisations syndicales, au premier ministre, avant la journée internationale contre les violences faites aux femmes.