Depuis le 1er juillet 2021, à la naissance d’un enfant, le père ou le second parent bénéficie désormais d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de 25 jours (contre 11 jours auparavant) et de 32 jours en cas de naissance multiple (contre 18 jours auparavant). À cette période, s’ajoute également les 3 jours de congé de naissance ce qui porte la durée totale du congé à 28 et à 35 jours.
Autre nouveauté, ce congé est composé d’une partie obligatoire de 4 jours pris directement à la suite du congé de naissance et d’une seconde partie, facultative de 21 jours (ou de 28 jours en cas de naissances multiples), prise dans les 6 mois suivant la naissance contre 4 mois antérieurement. Cette dernière peut être fractionnée en deux périodes d’au moins 5 cinq jours chacune.
Pour FO, l’allongement de la durée du congé paternité permet aux pères et au second parent de mieux appréhender la venue d’un enfant. Il est essentiel pour le bien-être et le développement de l’enfant. C’est pourquoi, il est indispensable qu’il soit pris intégralement.
En 2020, 1 685 postiers ont pris ce congé avec un maintien de l’intégralité de la rémunération. Seulement, 97,2% d’entre eux (100 % en cas de naissances multiples) l’ont pris en intégralité. Il est ouvert à tous les parents, y compris aux couples homosexuels masculins (mesure de l’accord lié à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes signé par FO le 25 juillet 2019).
Pour FO, si l’allongement de ce congé est une bonne chose pour replacer la France dans la moyenne des pays européens, cela reste insuffisant pour réellement atteindre l’égalité femme – homme.