Les huit principales centrales syndicales brésiliennes, dont la CUT et Força Sindical, ont lancé un appel unitaire pour une journée de mobilisation nationale le 22 septembre, avec pour mot d’ordre : « aucune réduction de nos droits ! ».
Le 13 septembre, le nouveau président brésilien Michel Temer a annoncé un vaste plan de privatisations, dans des secteurs clés comme l’Énergie, les infrastructures, les ports, et le transport ferroviaire, le réseau de distribution et d’assainissement de l’eau. Le ministre du Travail a pour sa part défendu l’allongement de la journée de travail à 12 heures.
Au programme également : une réforme des retraites et une loi travail qui prévoit notamment une inversion de la hiérarchie des normes et une remise en cause du principe de faveur à la brésilienne puisque les accords pourront désormais déboucher sur des droits inférieurs au minimum légal. Le Gouvernement a transmis au Parlement une proposition d’amendement visant à instaurer un plafonnement des dépenses publiques pendant vingt ans. Celles-ci ne pourront croître au-delà de l’inflation annuelle, même pour les secteurs de la santé et de l’éducation.