De nombreux cadres plébiscitent aujourd’hui le TPAS qui leur permet une fin d’activité anticipée. Si ce dispositif répond à une aspiration naturelle et légitime, vous êtes, hélas, trop nombreux à en découvrir certaines « subtilités » une fois votre engagement … signé.
Pour FO, les carences de La Poste mais aussi le retour d’une inflation galopante posent ici questions et rendent nécessaires une concertation sur ce sujet.
Le témoignage d’Odile est édifiant : « Tout se passe un peu comme si l’essentiel était juste de faire diminuer les effectifs. Même si, officiellement, vous faites encore « partie » du groupe, vous ne pouvez plus vous connecter aux applications de La Poste et votre adresse mail est neutralisée sans préavis alors qu’elle est le sésame pour avoir accès à l’intranet comme Forum ou le portail RH, mais aussi aux informations dont vous avez impérativement besoin pour gérer et comprendre votre situation. On n’est même pas tenus au courant des changements d’organisation de notre entité et donc des changements d’interlocuteurs RH ».
Pour d’autres, comme Catherine le TPAS doit intégrer la question du pouvoir d’achat des plus fragiles : « Le TPAS peut, en effet, être très long en particulier pour tous ceux qui, comme moi, sont en situation de handicap (RQTH). J’étais quasiment dans l’obligation de prendre un TPAS à cause du refus de La Poste d’aménager mon poste de travail. De plus, en TPAS vous ne bénéficiez plus d’augmentation salariale et, sur plusieurs années, cela peut avoir des effets désastreux ».
Pour FO, toutes ces questions nécessitent des réponses de fond et de véritables dispositifs d’accompagnement doivent être concertés et mis en place pour que nos fins de carrière ne soient pas synonymes d’errance et de solitude.