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Un Service public à géométrie variable est-il encore un Service public ?

présence postaleLe nouveau contrat de présence postale territoriale qui vient d’être signé entre l’État, l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité et La Poste pour la période 2020-2022 fixe les règles d’aménagement du territoire en matière de services postaux.

Avec la transformation des bureaux de poste en agence postale communale (APC), relais-Poste, Maisons de Service au Public (MSAP) et maintenant maison France services, les maires et présidents d’intercommunalité sont de plus en plus sollicités et portent pour une large part la présence postale dans leur commune. Pour un indispensable dialogue territorial le mieux adapté, ce nouveau contrat réaffirme donc la place centrale  de ces élus.

L’une des priorités semble être « d’augmenter l’offre et l’accès aux services » à travers une  présence postale « caméléon » susceptible de répondre aux attentes supposées de la population. Avant la suppression/transformation d’un grand nombre de bureaux de poste, la population avait accès à tous les services de La Poste quel que soit sa situation géographique, ainsi il était répondu d’emblée à l’ensemble des attentes qu’elles soient supposées ou réelles !

Pour FO Com, transformer ne doit pas conduire à mettre en place une Poste à plusieurs vitesses : celle d’un bureau de poste classique, celle d’une agence, celle d’un relai, celle d’une maison de services… Notre syndicat revendique, depuis toujours, les mêmes services partout, pour tous avec des postiers formés et assermentés quel que soit le format du bureau. C’est l’indispensable condition pour remplir la mission d’aménagement du territoire dont La Poste a la charge. Sans cela, l’entreprise publique perdra sa véritable raison d’être à savoir garantir l’égalité des citoyens en matière de services postaux.

Journal des DAST du Réseau – Février 2020

journal-dast-02-2020Filières EMRG, Achats, Juridique, Communication

Tous égaux en DAST… mais pas trop !

Les collègues rattachés aux DAST mais sous périmètre SLD (filières EMRG, Achats, Juridique, Communication…) sont aujourd’hui dans l’incompréhension. Ils attendent toujours les mêmes dispositifs d’accompagnement que leurs collègues en DAST…

Lire le tract : Journal des DAST du Réseau – Février 2020

Le facteur, acteur du Service public de demain !

Alors que la dématérialisation des démarches administratives est prévue pour fin 2022, les communautés de commune cherchent de nombreuses solutions pour lutter contre l’isolement de certains de leurs administrés en matière de numérique.

Quelles que soit les difficultés rencontrées, pas d’accès aux outils, incompréhension du « jargon » informatique, désarroi face à une telle évolution, l’une des solutions est de mettre en place des « ateliers » de formation. Et qui mieux que le facteur, acteur de proximité et apprécié de la population, pour jouer le rôle indispensable de médiateur entre personnes désarmées et organisateurs de ces ateliers ?

Près de Toulouse, c’est le choix qui a été fait : le facteur remet, au nom de la commune, un questionnaire à ses clients afin de réaliser une étude et recenser les besoins de la population en la matière.

Pour La Poste, c’est un moyen de maintenir le passage du facteur. A l’heure où la lettre à distribuer se fait de plus en plus rare, les nouveaux services sont les bienvenus.

Pour FO Com, ces nouveaux services doivent s’inscrire dans les missions de Service public et donc dans la raison d’être de La Poste. Facteur de cohésion sociale, la lutte contre la fracture numérique telle que pratiquée près de Toulouse répond à ces critères. Bien évidemment La Poste doit se donner les moyens humains et financiers pour que ces nouvelles activités ne soient pas qu’un épiphénomène mais bien une évolution salutaire pour la pérennité du métier de facteur.

Ne pas faire n’importe quoi à n’importe quel prix mais répondre aux besoins des citoyens… Le Service public tout simplement.

Quand travail rime avec peur !

Et une de plus…Mais cette fois l’agression passe au cran supérieur puisque des menaces de mort ont été proférées envers des agents de La Poste du bureau central de Montélimar.

La raison ? Le refus de donner une lettre recommandée à un client démuni de documents d’identité pourtant imposés par la loi. Encore un agent menacé alors qu’il n’applique que la réglementation…

Entre menaces de mort, risques de représailles (plus de 5000 en 2017) et incivilités (plus de 17000 déclarées en 2017), les postiers n’en finissent plus de subir une violence grandissante et trop quotidienne.

Pour FO Com, il est urgent que La Poste prenne des mesures concrètes avec la re-mise en place des moyens humains et financiers nécessaires pour enrayer un phénomène dont elle ne peut se dédouaner totalement. La sécurité des postières et des postiers et le maintien des services postaux méritent quelques efforts budgétaires ! De notre côté, nous continuons à travailler à la mise en place d’une véritable politique de prévention dans ce domaine  avec les membres des CHSCT, les encadrants, les préventeurs et les médecins du travail.

NON les agents ne doivent pas venir au travail « la boule au ventre » et se sentir en insécurité!

Quelle destination pour demain ?

destination demain

Digital, Intelligence Artificielle, automatisation des processus, le monde bancaire change et évolue toujours plus vite ! La Banque Postale a non seulement l’ambition d’acquérir la vitesse du TGV, mais aussi celle de voyager en première classe. FO Com est là pour lui rappeler que le personnel de bord entend être reconnu pour son investissement et ses qualités d’adaptation.

Oui, mais quel est le prix à payer ?

Pour FO Com, personne ne doit rester sur le quai face aux changements profonds et rapides du sec-teur bancaire.

Doit-on craindre le pire ?

Sans doute, si nos dirigeants font du dialogue social un dialogue de sourds.

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