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Feuille de route de la DSRH : FO alerte !

Tract FO Feuille de route DSRH_Page_1La transformation majeure de la DSRH s’inscrit dans la continuité de l’accord Servir Le Développement que FO n’a pas signé. Cette réforme est principalement guidée par une politique de réduction drastique des coûts, synonyme de dégradation des conditions de travail.

Les maîtres mots de La Poste relatifs à l’évolution des métiers GAPP (Gestion Administrative du Personnel et de la Paie) sont : « automatisation, digitalisation, intelligence artificielle ». Ce qui se traduit par des pertes d’activités, des suppressions d’emplois et du mal-être de collègues.
Il en découle une perte de sens du travail, des tâches répétitives sans attrait et des directives qui changent parfois dans la même journée. On déplore aussi un manque de communication et d’information, des fiches « pas à pas » envoyées par mail faisant office de formation. […] Tous ces dysfonctionnements et désorganisations entrainent une surcharge de travail insupportable pour les collègues. Il devient urgent que La Poste revoit sa méthode de conduite du changement.

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Journal des DAST du Réseau – La tentation du flex… Entre « bien être » et « cadeau empoisonné » ?

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Sous couvert de modernité, La Poste annonce pour les Villages La Poste un nouveau projet : les « Espaces Dynamiques de Travail ». Ce projet pourrait à terme impacter l’organisation des DAST.
Le postulat est simple : pas de bureau attribué !
Le développement du télétravail doit permettre d’optimiser les coûts immobiliers : ainsi au Lemnys, « 7 positions de travail physiques pour 10 personnes » sont annoncées.
Chacun devra planifier sa présence physique sur son lieu de travail ce qui nécessitera de nouvelles règles, de nouveaux comportements collaboratifs, un nouveau management…]

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Le 1er février, tous en grève à l’ ATM (Agence Territoriale de Maintenance) de Brie Comte Robert

en_greveLe 21 janvier dernier, les agents de la DSEM (Direction du Support et de la Maintenance) de l’ ATM de Brie Comte Robert se sont réunis avec, entre autre, leurs représentants FO pour débattre de la non attribution de leurs primes. Il s’agit de la prime COVID et de la prime de mobilité suite à la fermeture des ATM de Chennevières, Lisses et Vaux le Pénil.

Malgré nos demandes, présentations d’arguments et divers entretiens, la direction refuse toute avancée sur ces sujets. Prenant leurs responsabilités, les agents présents ont décidé d’une journée de grève le 1er Février. Et si nécessaire, ils sont déterminés à entamer d’autres actions si la direction persiste dans son refus de rétablir leurs droits.

FO Com, au cœur des négociations et au côté des agents, soutient cette action et ces initiatives et mettra en œuvre tous les moyens afin d’obtenir gain de cause.

Vous trouverez [ici] notre préavis de grève.

Cette réunion a eu lieu à l’extérieur pour répondre à toutes les précautions sanitaires.

Dégrader le service public postal universel : pour FO Com, c’est non !

service public postalDans une situation financière délicate, La Poste vient d’entamer des discussions avec l’État afin de résoudre l’épineuse question du financement du service public. Au premier abord, nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle initiative puisque, cela fait déjà plusieurs années, notamment depuis la transformation de La Poste en Société Anonyme, que FO Com demande régulièrement la juste compensation financière des missions de service public.

« La Poste doit impérativement remettre le service public au cœur de sa stratégie, le défendre et veiller à son juste financement. »(FO Com/ décembre 2020).

Oui mais… Financer les missions n’implique pas qu’il faille les alléger ! Or, à en croire un article du Monde daté du 20 janvier dernier,  les négociations portent également sur un possible allègement concernant le service postal universel c’est-à-dire ne plus assurer la distribution du courrier 6 jours sur 7.

Pourtant, le maillage territorial dont dispose La Poste, le passage quotidien du facteur et la maîtrise du « dernier kilomètre » sont de formidables atouts permettant à l’entreprise publique de pouvoir contrer ses concurrents notamment dans le secteur du colis. Car si les volumes du courrier s’effondrent, le nombre de colis explose avec une augmentation d’environ 30%. Déserter le terrain, c’est ouvrir une brèche à la concurrence.

Ce n’est également pas le moment de reculer sur ces missions, la crise sanitaire nous ayant démontré le besoin de service public postal garant de solidarité et de maintien du lien social. Même le Directeur Général de la CDC, devenue actionnaire majoritaire du Groupe, le reconnait tout en soulignant qu’un tel financement est du rôle de l’État.

Enfin, comment développer les nouveaux services proposés par les facteurs si le nombre de tournées diminue ? Un tel choix serait néfaste pour La Poste et sa pérennité économique, donc pour l’avenir des postiers et leurs emplois. Rappelons qu’un jour de distribution en moins c’est environ 25 000 emplois supprimés.

Se transformer, trouver des nouveaux relais de croissance et se diversifier, cela passe par le maintien des missions de service public. Développement et Service public sont donc complémentaires ; affaiblir l’un c’est entraver l’autre.