Après Mayotte le 20 septembre 2016 et La Martinique le 20 décembre 2016, c’est au tour de La Guadeloupe de mener et de faire aboutir une action d’envergure pour maintenir et développer l’emploi à La Poste !
FO, Sud et la CFTC en intersyndicale ont fait grève. « Il faut une vraie politique de l’emploi dans le département, une réelle amélioration des conditions de travail des postiers, l’arrêt des réorganisations, des évolutions professionnelles pour toutes celles et tous ceux qui le souhaitent », estime Jocelyn Clodine-Florent, responsable FOCOM de l’Outre-mer.
Le nombre important de grévistes a révélé la gravité du problème.
Primes ultramarines, accord Bino, déprécarisation des CDD et reprise d’ancienneté, toutes ces avancées ont été le fruit d’un combat collectif. Il fallait le continuer, avec comme objectifs de dénoncer la détérioration des conditions de travail des salariés de La Banque Postale, du Réseau et de la branche Courrier-Colis, ainsi qu’obtenir des avancées concernant l’emploi. Après trois rencontres, l’intersyndicale et la Direction ont signé un protocole de fin de conflit : 34 comblements de postes de gagnés ! Trois postes à la Banque Postale ; neuf au Réseau, et 22 postes au Courrier.
L’intersyndicale a ainsi obtenu un total de 17 CDI dans le département. Le temps de lancer les appels d’offres, d’organiser les entretiens, etc. Ces personnes seront en poste au plus tard le 1er avril 2017…
La souffrance au travail, les réorganisations néfastes, les mauvaises conditions de travail et le chômage des jeunes ont renforcé la détermination des camarades de Guadeloupe.
Concernant l’intégration de l’accord Bino1 et de la prime ultramarine2 dans les salaires, une rencontre avec un représentant du siège sera programmée dans les meilleurs délais.
Autre point important, la révision des réorganisations mises en place en 2015 et 2016. Elle sera conditionnée par l’évaluation de la charge de travail pour les bureaux concernés.
L’intersyndicale exige le maintien des bureaux de plein exercice. La lutte continue et seule la mobilisation paye !
1Prime pour aider les bas salaires.
2Prime contre la vie chère.
Conseillers bancaires : toutes et tous en grève le 14 mars 2017 !
Malgré de multiples alertes de FO COM, rien ne se passe concernant les conditions de travail et la rétribution des conseillers bancaires en apportage au sein des bureaux de poste.
Pire, la situation se tend au point que FO a déclenché un préavis de grève le mardi 14 mars 2017.
Effectivement, les conseillers bancaires ne constatent aucune amélioration. En parallèle, les objectifs n’ont, eux, subi aucun retard et ils sont bien là, démesurés, inatteignables et démotivants… En revanche, pas de nouvelles concernant la rémunération variable bancaire qui ne profite qu’à certains.
Ainsi, le conseiller financier apporteur d’un client à un CSP n’a plus de rétribution.
Pire encore, les conseillers financiers (III-1) ne feront quasiment plus de collecte…
Pour les CSP, atteindre le groupe A semble un doux rêve et La Poste ne donne aucun signe pour honorer ses engagements !
La moitié des CSI va perdre leur travail. FO revendique un accompagnement social spécifique pour cette population, en vain.
C’est pourquoi FO, en premier, et certaines organisations syndicales qui ont suivi appellent les conseillers bancaires du réseau des bureaux de poste à la grève le mardi 14 mars 2017 !
Plus que jamais avec FOcom, ils défendent leur bureaux de poste !
Après le Carré Curial, le Biollay et les Combes, un nouveau rassemblement citoyen s’est tenu le 17 décembre devant le bureau de poste du parc du Verney.
FO a participé à ce rassemblement et le message n’a pas changé : tous s’opposent à la disparition des bureaux de poste au profit de points « Relais poste urbains », de simples points de contact fixés chez des commerçants.
Pour les participants, cette transformation en point de contact, c’est un pas de plus vers la mort à petit feu du service public postal.
« En 2005, la Savoie comptaient 178 bureaux de poste. Depuis, plus de 70 bureaux ont été supprimés. Quant aux emplois, les départs à la retraite ne sont plus remplacés », fait valoir Nathalie Robbesyn, responsable FOcom La Poste en Savoie.
C’est une mobilisation pour sensibiliser la population qui en appelle d’autres. Car si la « tournée » chambérienne est terminée en 2017, le mouvement va se poursuivre dans les autres grandes villes du département.
Évreux se lance aussi dans l’anti-syndicalisme primaire !
« La bourse du travail, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! »
Tous les habitants du centre-ville d’Évreux ont entendu cette phrase scandée, des dizaines de fois, par des centaines de manifestants, venus de toute la France, le 9 novembre dernier. Thierry, Isabelle et tous les camarades de FO COM de l’Eure ont chaleureusement accueilli une délégation de la Fédération FO COM avec Guetty, Jean-Philippe, Thierry en vue de soutenir cette action d’envergure.
Sous une pluie battante et en présence du secrétaire général de la confédération FO, Jean-Claude Mailly ainsi que du secrétaire confédéral Pascal Pavageau, plus de 2 000 salariés ont contesté la menace d’expulsion des huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, des locaux de la bourse du travail. Ils ont défilé dans les rues de la ville puis se sont rassemblés devant la mairie où ils ont installé des barnums pour le déjeuner, avant de quitter les lieux en début d’après-midi. Aucun incident à déplorer ! Il y a eu, au contraire, une très bonne ambiance de camaraderie : seul le soleil n’a pas participé à cette belle action…
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Alerte sociale à La Poste de l’Orne !
A la Poste, FOCom et d’autres syndicats ont interpellé par courrier le 26 octobre 2016, le PDG du groupe La Poste ainsi que le directeur régional et l’inspection du travail pour « tirer la sonnette d’alarme » en adressant une alerte sociale.
Il s’agit de leur faire prendre conscience de l’état de souffrance des agents au Courrier, dans un département bien trop souvent abandonné par la Direction Régionale malgré des résultats plus que satisfaisants.
Les organisations syndicales dénoncent la casse des conditions de travail et de l’emploi depuis plusieurs années par des réorganisations à marche forcée : les agents craquent, les clients râlent !
Il y a une accélération du mal-être au travail, des emplois vacants dus à des départs à la retraite, des réductions du temps de travail, des arrêts maladie, des reconversions… C’est une véritable guerre d’usure qui est imposée aux postiers. Et, cette guerre n’a de limite, que lorsque ceux-ci se mobilisent.