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Pause déjeuner, ce que prévoit le nouveau décret …

Pause déjeunerDepuis le 15 février dernier, il est désormais possible de prendre sa pause déjeuner dans les locaux dédiés au travail. Cet assouplissement de la réglementation a été motivé par les risques de contamination qu’encourent les salariés au sein des restaurants d’entreprise.

L’employeur n’autorisera pas forcément ses salariés à se restaurer sur leur position de travail mais sera toutefois obligé de prévoir un lieu de restauration « sécurisée » notamment pour le respect des distances physiques.

Ce décret est valable jusqu’au 1er décembre 2021.

FO Com est intervenue auprès de La Poste pour exiger l’application de ce décret dans TOUS les établissements et lieux de travail afin de se restaurer sans risque et ainsi rendre la vie quotidienne plus facile dans cette période encore compliquée et anxiogène.

Accès au décret : [ici]

FO exige une vraie politique de l’emploi

politique de l’emploiFermetures de bureaux de poste et d’établissements Courrier, départs en retraite ou en TPAS non remplacés, absences non comblées… La Poste continue sa politique de l’emploi et ses réorganisations.

L’absentéisme, aggravé par la crise sanitaire (COVID, burn-out, fatigue…), touche tous les secteurs et toutes les branches.

Les conditions de travail ainsi dégradées ne permettent pas aux agents de travailler dans de bonnes conditions. De plus, les objectifs ne sont plus adaptés à la réalité du terrain et la morosité ambiante empêche le personnel de se projeter dans l’avenir.

Le malaise est palpable et le besoin d’accompagnement de la part de La Poste, indispensable.

C’est pourquoi FO Com exige:

  • Des formations avec un formateur et non en E-learning pour permettre aux agents de prendre véritablement le temps d’apprendre et de pouvoir échanger
  • Des embauches en CDI pour combler tous les départs
  • Le respect de l’équilibre vie privée/vie professionnelle avec notamment des objectifs atteignables

Accord activité partielle : dans la continuité

activité partielleCe 25 février 2021, La Poste vient de réunir les Organisations Syndicales afin de présenter les modalités de reconduction de l’accord activité partielle. Habituellement et malgré nos demandes répétées, cette réunion se tenait alors que le mois était déjà commencé. Les managers rencontraient alors des difficultés  d’organisation et les agents concernés étaient en situation très compliquée les premiers jours du mois. La Poste aurait-elle ouvert les yeux ?  Nous avons été entendus, soit !

Par contre, nous n’avons pas manqué de réclamer à nouveau d’étendre ce dispositif aux agents partageant le domicile d’une personne vulnérable, aux aidants ainsi qu’aux personnes dont le handicap n’entraîne pas une fragilité au vu des critères énoncés. Mais pour La Poste le périmètre reste le même.

En janvier, 908 salariés, 691 fonctionnaires et 26 personnes en garde d’enfant étaient concernés. Toujours en janvier, nous avait été annoncé l’alignement de l’IRCANTEC sur les orientations de l’AGIRC-ARCCO.  C’est chose faite avec un effet rétroactif au 1er janvier 2021 (pour rappel, les salariés recrutés avant 2010 continuent à cotiser à l’IRCANTEC).

Il n’y aura pas d’impact financier négatif pour ces postiers. En cas de difficulté, rapprochez-vous de vos correspondants FO.

Il est maintenant nécessaire que La Poste communique au plus vite à ses équipes.

Prime d’intéressement: pas d’année blanche pour une année noire !

prime d’intéressementL’existence et le versement de la prime d’intéressement n’est possible qu’à travers un accord d’entreprise. Cette prime d’intéressement versée chaque année depuis 2010 n’a donc été possible que grâce aux organisations syndicales signataires dont FO Com. Ce qui a permis à chaque postière et postier, de percevoir sur cette période un montant global de 3264,57 euros. Avec des syndicats, qui n’engagent jamais leur signature, c’était Zéro.

Le déclenchement de cette prime est soumis à des indicateurs dont le résultat d’exploitation (REX). Il n’y a d’intéressement distribué que lorsque le REX est supérieur à 700 millions d’euros. Pour 2021, rien ne sera donc versé.

Mais qu’empêche La Poste de verser une prime en dehors du cadre de l’accord ? RIEN. Ceci serait d’autant plus légitime  pour reconnaître l’engagement et l’investissement des postières et postiers présents pendant la crise, pendant la Peak –Périod.

Qu’empêche La Poste d’être une entreprise socialement responsable ? RIEN non plus…

FO Com vient d’écrire au Président de La Poste [Lire la lettre] pour demander que le montant provisionné pour le versement de la prime d’intéressement 2021, soit redistribué sous forme de prime exceptionnelle à tous les postières et postiers concernés.

[Lire notre déclaration préalable du 25 février 2021]

Fil contact : méli-mélo organisé

Fil contactTaux de décroché, puis taux d’accessibilité et re-taux de décroché = grand cafouillage autour de Fil Contact !

Si lors de la CDSP relative à la Rémunération Variable Bancaire (RVB), La Poste a bien précisé que dorénavant le taux d’accessibilité serait suivi comme un repère d’activité, la définition exacte de ce nouveau terme est loin d’être claire. Ce serait un taux qui prendrait en compte les absences des conseillers… Face à la fiabilité des outils informatiques on ne peut que rester sceptique !

Mais s’interroger sur le sujet ne sert absolument a rien ! En effet, lors de la présentation du contrat d’objectifs du Réseau La Poste, il apparaît que dans la rubrique « satisfaction client », c’est bien un objectif de taux de décroché qui est indiqué. Les managers sont donc objectivés sur cet item. Et, pour ceux qui souhaitent être beaux sur la photo ou tout simplement ne pas subir de pressions managériales, le suivi « à la culotte » des COBA s’explique.

Du coup, les Directeurs de Secteur font preuve d’une grande ingéniosité. Les appels sont basculés sur un portable confié à un stagiaire ou à un agent du bureau qui doit répondre systématiquement. Au final, le client a bien eu un interlocuteur mais n’a pas forcement obtenu de réponse. En revanche, le bureau affiche des résultats faramineux, laissant penser à La Poste qu’elle est dans le vrai alors que dans le baromètre social, 46% des répondants estiment que leurs objectifs individuels ne sont pas réalisables.

Au-delà du dogme, il y a la vie en bureau! Est-ce qu’un seul conseiller refuserait de répondre à un client, sachant que derrière cet appel il y a peut-être du « business » ou, a minima de la satisfaction client générant la confiance ?

A chaque occasion, FO réclame le suivi du taux de rappel en 24 à 48h source d’une réelle satisfaction client. La Poste reste sourde mais nous continuerons à avancer nos arguments et vos témoignages en la matière nous sont précieux.