Les dernières vacances scolaires furent pour de nombreux parents une période extrêmement compliquée à gérer.
Pour La Poste, le gouvernement n’a pas été clair sur le sujet. Cependant, dès le 1er avril, le communiqué de presse du ministère du travail intitulé « Activité partielle : précisions sur l’articulation avec la période des vacances scolaires » indiquait : « Si le salarié ne peut pas décaler ses congés, qu’il ne dispose pas de mode de garde et qu’il est dans l’incapacité de télétravailler alors, il pourra être placé en activité partielle. »
Ce n’est que le 14 avril que l’entreprise s’est pliée aux consignes gouvernementales laissant le temps aux managers de faire le « sale boulot » en incitant lourdement les postiers à prendre des vacances.
Pour justifier cette démarche, elle dit avoir été tributaire des textes officiels. Encore faut-il ne pas les interpréter !
Ce sont finalement 7 800 postiers qui ont pu bénéficier sur la période de l’activité partielle pour garde d’enfants. Ce chiffre devrait être revu à la hausse quand les régularisations seront effectuées (crédit des congés indûment posés, annulation des jours retirés du CET…).
Concernant la période allant du 1er mai au 31 mai, dans la mesure où il n’y aura pas de vacances scolaires, le paragraphe concernant la garde d’enfants est similaire à celui du mois de mars. Les postiers qui sont dans cette situation ainsi que les personnes vulnérables, percevront donc bien l’intégralité de leur rémunération. En revanche, La Poste refuse d’indiquer quelle sera sa position si le Gouvernement diminue sa participation financière. Elle attend les textes !
FO sera bien présente afin que les postiers ne subissent pas de pertes de revenus !