La rémunération reste un sujet essentiel pour les cadres de toutes les entreprises. Elle est pour beaucoup un indicateur majeur du dynamisme d’une carrière. Elle conditionne le niveau de vie des cadres et par conséquent le sentiment de réussite, d’accomplissement et de bien-être de bon nombre d’entre eux. Elle participe directement à la possibilité de pouvoir (ou pas) préparer et se constituer une retraite. A contrario, elle peut être un élément de frustration qui peut miner l’adhésion d’une partie de l’encadrement à la politique d’une entreprise…
Qui aujourd’hui pourrait donc s’étonner qu’un cadre ait des prétentions salariales ?
Vouloir dynamiser son évolution et toutes les composantes de sa rémunération, en particulier à certains moments de sa carrière, est logique et légitime. Vouloir préserver son pouvoir d’achat l’est tout autant.
Quel manager, digne de ce nom, peut-il encore prétendre devant ses collaborateurs, qu’on ne négocie pas son salaire à La Poste ?
De telles affirmations donnent une image ringarde de notre entreprise, de ses pratiques, et ne permettent pas d’attirer les talents dont nous avons besoin. Pire encore, elles sont en décalage complet avec le monde réel.