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Le baromètre d’engagement 2021 : bis repetita

baromètre d’engagement 2021

Lors de la présentation du baromètre d’engagement relatif à l’année 2021, La Poste a eu du mal à trouver des axes d’amélioration puisque les postiers sont globalement très satisfaits de leur entreprise.

En effet, pour La Poste, la très bonne participation des postiers à l’enquête IPSOS reflète à elle seule un bon niveau d’engagement. Le taux de participation global est de 64% et de 89% chez les managers. Une légère progression est constatée.

Ensuite, concernant l’indicateur d’engagement à proprement parler, il est de 56% chez les non-managers et de 75% chez les managers démontrant ainsi une nette différence entàre les deux populations. Les non-managers sont plus incertains en ce qui concerne la stratégie du Groupe que les managers. C’est pour cette raison que La Poste va demander à ces derniers d’être plus présents auprès des équipes et d’expliquer davantage la stratégie. D’autant que lorsqu’une entreprise se transforme à une telle vitesse, le fait que les managers aient confiance est un point très positif, selon La Poste !

Au niveau des deux populations, si le cadre de travail est plutôt satisfaisant, le manque d’information concernant les évolutions professionnelles constitue un irritant. Ce dernier, encore une fois est plus marqué chez les non managers. Un travail pour plus de visibilité sera réalisé.

Quant aux indicateurs relatifs à la Qualité de Vie au Travail, là encore, La Poste est satisfaite au vu des indicateurs sensiblement identiques à ceux de 2020. Cependant, elle estime avoir une marge de progression et demandera à l’ensemble des entités de travailler sur cet item.

Tout comme l’année dernière, nous notons un profond fossé entre les réponses de cette enquête et les remontées terrain au quotidien. De plus, si les postiers se sentent si bien dans l’entreprise, pourquoi autant de départs volontaires (ruptures conventionnelles, démissions, TPAS, …) ?

A la question concernant les départs, La Poste répond que ce n’est pas le sujet. Ne serait-ce pourtant pas une mesure intéressante à ajouter au baromètre?

Objectif 8 mars: en route vers l’égalité professionnelle

En 1791, Olympe de GOUGES écrit la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Il fallait oser ! Depuis, les siècles ont été ponctués de combats féministes pour les droits des femmes et l’égalité entre les sexes : création obligatoire d’écoles des filles dans les communes de plus de 800 habitants (loi Falloux) en 1850, suppression de la notion de salaire féminin en 1946 ou encore, loi pour l’égalité réelle entre les hommes et les femmes en 2014. En évoquant cette dernière date, on ne peut que constater qu’il y a encore du chemin à faire. Parmi les nombreux combats, deux reviennent régulièrement sur le devant de la scène : les violences et l’égalité professionnelle.

Combattre les violences faites aux femmes !

Ce sont les femmes qui sont particulièrement victimes de violences, de sexisme, de harcèlement y compris sur le lieu de travail. Selon le bilan provisoire de la délinquance réalisé par le service statistique du ministère de l’intérieur, les signalements de violences sexuelles enregis­trés par les services de police et gendarmerie ont augmenté de 33 % en 2021. Le dépôt de plainte reste encore minoritaire dans ces types de faits. On dénombre hélas 113 féminicides en 2021.

Ces violences inacceptables sont aussi des obstacles à l’égalité. La confédération FO se mobilise sans relâche pour lutter contre toutes ces formes de violences et leurs impacts dans le monde du travail.

Où en est l’égalité professionnelle ?

Selon le collectif féministe « Les Glorieuses », l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes qui avait légèrement diminué de 2018 à 2020 a rebondi pour atteindre 16,5 % en 2021, en partie en raison de la crise sanitaire. Ce constat est identique à l’échelle européenne.

A La Poste, depuis de nombreuses années les postiers sont aussi des postières. Les effectifs globaux du Groupe en 1978 étaient féminins à 37% seulement, rappelons que l’ouverture des concours aux femmes ne s’est faite qu’en 1972 ! Depuis, la parité a lentement progressé vers l’équilibre et l’a même dépassé en 2020 où les postières représentent désormais 52 % des effectifs de La Poste.

Concernant l’écart de rémunérations, La Poste mobilise chaque année un budget négocié pour réduire les inégalités salariales. En 2019, 370 femmes ont pu bénéficier d’une enveloppe de 300 K€ et les années suivantes, 400 K€ sont consacrés chaque année à cette mesure de rééquilibrage salarial.

Le combat syndical ?

Nous devons chaque jour et à chaque niveau de l’organisation syndicale lutter contre les inégalités de rémunération et les inégalités de promotions. Nous devons lutter ensemble contre les stéréotypes et les discriminations, contre les violences sexistes et sexuelles au travail.

Nous devons être vigilants sur le terrain de la bonne application des accords et des process qui garantissent la protection de tous en matière d’égalité, en particulier sur celui signé par FO Com en 2019, le 4ème accord relatif à l’égalité entre les hommes et les femmes. Négocier, militer pour l’égalité professionnelle est inhérent à notre combat syndical qu’il soit local, national, européen ou mondial.

Le 8 mars n’est pas un « marronnier », une date qui revient telle l’hirondelle au printemps, mais bien un moyen de rappeler que l’égalité entre les hommes et les femmes est un combat de chaque jour. Faisons de chaque jour un 8 mars !

[Télécharger l’affiche]

 

Prime d’équipe en Plateforme Industrielle du Courrier

Prime d’équipe PIC

L’instauration d’une prime d’équipe arrive en PIC en lien avec les EAP pour une mise en application courant janvier, voire début février pour certaines.

La Poste a décidé de fixer des indicateurs au quadrimestre :

  • 3 définis par le Directeur d’Établissement ;
  • 3 définis par chaque EAP.

(Pour le 1er quadrimestre, les indicateurs seront pris en compte à compter du mois de mars)

FO Com dénonce fermement le fait que le critère de présentéisme soit pris en compte pour le calcul de la prime.  FO Com a demandé la neutralisation des absences liées au COVID lors de la Commission Nationale de Santé et Sécurité au Travail ainsi que dans les différentes instances de la Branche Services Courrier Colis.

Proposer une prime c’est très bien ! Sous condition que celle-ci soit accessible à tout le personnel des PIC et que les agents puissent en percevoir le montant maximum, c’est mieux !

Malgré l’obtention de 2 mois de neutralisation des absences liées au COVID entre le 20 décembre 2021 et le 19 février 2022, le compte n’y est toujours pas !

La Poste doit entendre nos revendications. Pour en savoir plus, lire le tract « Mise en place des EAP en PIC »

#maremu #monpouvoirdachat : Zones frontalières et salaire


François Vuitton, Secrétaire Fédéral de l’Union Régional Est

Le salaire n’est pas l’ennemi de l’emploi. Et pourtant, il conditionne le recrutement, notamment dans les zones frontalières où travailler dans un pays voisin avec un meilleur salaire est un critère regardé de près par les travailleurs.

Accord activité partielle : le COVID s’éloigne…

activité partielle

Lors de la CDSP du 28 février, le ton était plutôt positif sur la situation sanitaire : « nous vivons la phase de reflux de la 5ème vague ». De fait, le bilan temporaire (incomplet car tous les chiffres ne sont pas arrivés) arrêté au 22 février est en baisse par rapport à janvier (bilan définitif) :

  • 166 salariés en activité partielle pour vulnérabilité (221 en janvier)
  • 91 fonctionnaires en ASA éviction pour vulnérabilité (131 en janvier)
  • 567 salariés en activité partielle pour garde d’enfants (2048 en janvier)
  • 40 fonctionnaires en ASA éviction pour garde d’enfants (147 en janvier)

Les nouvelles mesures prises par le Gouvernement et transmises à La Poste vendredi dernier sont appliquées strictement par le Groupe et donnent lieu à des allègements et des modifications de l’accord. Rien ne change en ce qui concerne les personnes vulnérables.

En revanche, en ce qui concerne les gardes d’enfant, seuls 3 motifs seront désormais pris en compte :

  • Si l’école ou de l’établissement est fermé pour raison sanitaire (et uniquement pour cette raison-là).
  • Si un enfant est reconnu cas contact par l’assurance maladie s’il a moins de 16 ans et isolé pour maladie immuno-dépressive (le justificatif demandé : une déclaration sur l’honneur).
  • Si l’assistant maternel est positif ou cas contact dans le milieu intra-familial et qu’aucun des parents ne peut télétravailler.

Pour les autres cas, les parents seront invités à aller sur le site ameli.fr. Pour toute information complémentaire : FAQ COVID-19 – Activité partielle – chômage partiel (travail-emploi.gouv.fr)

FO Com déplore que La Poste n’ait pas été mieux-disante que le Gouvernement et reste vigilante à toute évolution de la pandémie.