« La bourse du travail, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! »
Tous les habitants du centre-ville d’Évreux ont entendu cette phrase scandée, des dizaines de fois, par des centaines de manifestants, venus de toute la France, le 9 novembre dernier. Thierry, Isabelle et tous les camarades de FO COM de l’Eure ont chaleureusement accueilli une délégation de la Fédération FO COM avec Guetty, Jean-Philippe, Thierry en vue de soutenir cette action d’envergure.
Sous une pluie battante et en présence du secrétaire général de la confédération FO, Jean-Claude Mailly ainsi que du secrétaire confédéral Pascal Pavageau, plus de 2 000 salariés ont contesté la menace d’expulsion des huit organisations syndicales de l’Eure, dont FO, des locaux de la bourse du travail. Ils ont défilé dans les rues de la ville puis se sont rassemblés devant la mairie où ils ont installé des barnums pour le déjeuner, avant de quitter les lieux en début d’après-midi. Aucun incident à déplorer ! Il y a eu, au contraire, une très bonne ambiance de camaraderie : seul le soleil n’a pas participé à cette belle action…
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Troisième édition des assises bancaires de FO Com
Les 3èmes assises bancaires se sont déroulées le 13 octobre dernier. Cette journée a été l’occasion de réunir les forces de vente de La Poste (COFI, COCLI, CSI, RC PRO, Chargés de développement….) et de leur donner la possibilité d’exprimer leurs inquiétudes, leurs interrogations.
Quel devenir pour les bureaux de poste ? Comment vont évoluer les outils ? Quelles solutions pour les problèmes récurrents comme l’accessibilité aux centres financiers, le SAV, la charge de travail ? Quel avenir pour les COFI III-1 et les COBAR, les évolutions pour le COCLI, pour les CSP, les CSI, les Chargés de développement….. Autant de questions posées aux intervenants de La Poste qui ont participé à cette journée.
Muriel REDER, Directrice des ressources humaines de la DDCE (Direction du développement commercial entreprises) est revenue sur le marché des PRO et sur le métier de RCE (responsable commercial entreprises) avec les possibilités de recrutement sur ce métier.
Ali BOUARNANE, Directeur des relations sociales SF, a rappelé entre autre l’ouverture prochainement d’un chantier Organisation du Temps Travail (OTT) pour les Centres Financiers.
Quant à Sandrine PIERROT, Directrice du développement commercial réseau (courrier et banque) et Philippe SABOURIN, Directeur de la stratégie sociale, accompagné de Pierre de BUHREN (directeur des clientèles patrimoniales), ces derniers n’ont pas manqué de rappeler l’importance de cette année de transition et de transformation, la mise en place d’un plan d’efficacité commercial d’ici 2017, l’enjeu de la relation patrimoniale, les efforts de développement engagés par La Poste.
Certes, les discours sont bien établis mais nous insistons sur les problématiques métiers. Les collègues en Centre Financier voient arriver à grands pas la vente des produits simples et s’interrogent sur la banque 100% digital. Les conditions de travail se dégradent, le bilan social est catastrophique. De nouveaux irritants comme les renégociations de prêts viennent se rajouter aux autres. Les revues de portefeuille se font tout azimut..
Ces 3èmes assises bancaires nous ont permis d’alerter et de donner le ton : La Poste est prévenue, nous pouvons et nous avons mobilisé les forces de vente. Des réponses doivent être apportées et nous ne manquerons pas de le leur rappeler.
Vous trouverez ci-joint le compte rendu complet de cette journée.
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Alerte sociale à La Poste de l’Orne !
A la Poste, FOCom et d’autres syndicats ont interpellé par courrier le 26 octobre 2016, le PDG du groupe La Poste ainsi que le directeur régional et l’inspection du travail pour « tirer la sonnette d’alarme » en adressant une alerte sociale.
Il s’agit de leur faire prendre conscience de l’état de souffrance des agents au Courrier, dans un département bien trop souvent abandonné par la Direction Régionale malgré des résultats plus que satisfaisants.
Les organisations syndicales dénoncent la casse des conditions de travail et de l’emploi depuis plusieurs années par des réorganisations à marche forcée : les agents craquent, les clients râlent !
Il y a une accélération du mal-être au travail, des emplois vacants dus à des départs à la retraite, des réductions du temps de travail, des arrêts maladie, des reconversions… C’est une véritable guerre d’usure qui est imposée aux postiers. Et, cette guerre n’a de limite, que lorsque ceux-ci se mobilisent.
Une belle action médiatique de FO Com de Meurthe et Moselle !
L’invité de ce matin [ce vendredi 21 octobre 2016, sur France Bleu], c’est François Vuitton, employé de La Poste et secrétaire, en Meurthe et Moselle, du syndicat Force Ouvrière au micro d’un journaliste de France Bleu. Zoom sur la mutation de La Poste, les conséquences des fermetures de bureaux de poste, la dégradation du service public postal, les nouveaux services…
France Bleu (F. B.) :
Oui, précisément secrétaire départemental du syndicat FO à La Poste. Bonjour François Vuitton. Alors, au préalable, je tiens à préciser que nous avons invité la Direction de La Poste ce matin. Mais elle a refusé de s’exprimer. Vous êtes donc le bienvenu dans ce studio. Alors, plusieurs collectifs de défense de services publics ont manifesté hier devant la Direction de La Poste à Nancy pour protester contre des projets de réorganisations. Il y avait une grande réunion à la Direction. En gros, il s’agit de remplacer les guichetiers, les facteurs actuels par des facteurs-guichetiers, nouvelle profession manifestement. Et les manifestant y voient, eux, une volonté de « tuer » le bureau de poste à terme. Ont-ils raison de s’inquiéter ?
François Vuitton (F. V.) :
Ils ont raison de s’inquiéter ! Alors, le facteur-guichetier d’abord, ce n’est pas un nouveau métier. C’est un très vieux métier qui revient sur le devant.
Mais en l’occurrence, il vaut mieux s’inquiéter de la fermeture des bureaux de poste que des facteurs-guichetiers. Un facteur-guichetier, c’est au moins la puissance publique, si j’ose dire, bien qu’on soit une société anonyme. Mais c’est un postier qui assure le service même si [ce dernier] est limité, même s’il y a peu de temps. Mais en l’occurrence, il vaut mieux s’inquiéter de la fermeture des bureaux de poste. Et là, ça risque de « tomber, oui…
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La Poste : une réorganisation prévue à partir du 20 décembre, qui ne tient pas compte de la surcharge de travail !
Cette fois, les facteurs tirent la sonnette d’alarme. Une lettre pour leur directeur, à Péronne, est prête à partir. Signée par les neuf facteurs de Montdidier. Ce que dit cette lettre ? Que la réorganisation du courrier ne peut pas décemment avoir lieu le 20 décembre.
Mais ce n’est pas le premier courrier que les postiers signent. Il y en a eu un autre, il y a une semaine. Intitulé « Le mal-être des facteurs de Montdidier », il évoque « le ras-le-bol de notre service. Nous ne sommes pas au courant des détails de la réorganisation. Nous savons qu’elle aura lieu, que notre poste de travail sera à Rosières-en-Santerre, mais on ne sait pas qui fera quelle tournée », résume Marie-Françoise Bizet, représentant syndicale FO des facteurs de la Cité de Parmentier.
Certes, il faut quitter l’agence de Montdidier, ses escaliers à grimper avec le courrier, à redescendre pour démarrer sa tournée, ces monte-charge vieillissants… Mais la date du 20 décembre, il n’y a rien à faire, les représentants FO n’en veulent pas.
Un petit morceau de terrain a pourtant été gagné par les postiers en faisant reculer la date de cette réorganisation, initialement prévue au 22 novembre. « C’est finalement pire ! » tance-t-elle. « Le 20 décembre, ce sera le début des vacances de fin d’année. Des facteurs seront en congés, la charge de travail est plus importante cette semaine-là », précisent Chantal Leclercq, secrétaire départementale FO pour la Somme et Francis Dignoire, secrétaire régional FO COM.
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