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Burn-out : la mission parlementaire a rendu son rapport

la_sante_prioriteUne mission parlementaire vient de rendre son avis et ses préconisations sur les conditions de reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle. Actuellement un taux prévisionnel de 25% d’incapacité professionnelle permanente est toujours requis à l’entrée d’une demande de reconnaissance pour simplement instruire le dossier afin qu’il soit traité.
Après avoir auditionné une centaine de personnes, la mission propose « une expérimentation de l’abaissement » à 10% de ce taux, voire « sa suppression ». C’est essentiel car le taux actuel exclu de toute reconnaissance l’immense majorité des salariés s’estimant victime d’une pathologie psychique liée au travail.
La mission suggère également de créer un « centre national de référence consacré à la santé psychique au Travail », placé sous l’autorité de la Santé publique en France.

Le rapport soulève également un point important : le coût économique et social du burn-out est certainement considérable même s’il peine à être quantifié, faute de définition [Texte de la Commission des affaires sociales].

Le secteur Poste de la fédération FOCom a toujours été aux côtés des défenseurs d’un vote de loi visant à reconnaître dans des conditions acceptables le burn-out en maladie professionnelle. C’est ainsi que le colloque organisé en octobre 2014 « 10 conseils pour éviter le burn out au travail » permettait déjà de démontrer que l’épuisement professionnel serait une question cruciale pour les années à venir.

La Poste Mobile : quel avenir ?

poste-mobileLa Poste Mobile est née du partenariat entre le groupe la Poste (51%) et SFR (49%) en 2011. Elle doit l’essentiel de son développement aux postiers qui n’ont pas manqué de s’investir. Grace à eux, elle connaît désormais une croissance solide. Dans ce contexte positif, La Poste crée une filiale « La Poste mobile » qui volera de ses propres ailes. En soi rien d’illégal, mais cela confirme le peu de reconnaissance de La Poste pour ceux qui ont mouillé la chemise et ont permis de séduire les 1,2 millions de clients actuels.
Cerise sur le gâteau,  La Poste propose aux postier(e)s de rejoindre cette filiale, pour ceux désireux de devenir Coach ou Vendeur Formateur. Mais beaucoup d’incertitudes plane sur leur avenir, qu’en est-il de la rémunération, de la mutuelle, de l’évolution professionnelle, etc..
FO réclame des précisions et engagements de la Poste pour que chacun puisse se déterminer sereinement et en connaissance de cause.

Un accord, grâce à la signature de FO

Depuis 10 ans, il n’y avait pas eu d’accord Courrier alors que les conditions de travail étaient mises à mal par l’industrialisation à marche forcée orchestrée par nos dirigeants. Il était donc urgent d’engager des négociations et d’obtenir des mesures significatives pour l’ensemble du personnel.
En plaçant les préoccupations des agents au cœur des négociations, FO a obtenu un certain nombre d’avancées importantes. La Poste s’engage à la fin de l’anticipation de la baisse des volumes et au cadrage de la sécabilité à 30 jours par an et par agent. Il y a aussi l’ouverture d’un chantier sur les normes et cadences demandé par FO et tous les postiers depuis 10 ans !
Un autre point important qui a permis la signature de cet accord est le passage de 31000 agents I-2 en I-3 qui permettra une augmentation mensuelle de 60 à 120 euros. Depuis 2006, jamais une telle augmentation n’a été obtenue pour ces faibles revenus ! Est prévu aussi 2000 promotions pour les encadrants, dont 500 de la classe II vers la classe III, avec de nouvelles fonctions.
Par ailleurs La Poste s’engage à recruter 3000 facteurs en CDI à temps complet.
Parmi les autres mesures présentes dans cet accord, on retrouve l’obligation du paiement des heures supplémentaires, une prime de 200 euros pour le passage en pause méridienne, 16000 parcours qualifiants pour les facteurs et 1000 pour les encadrants…
Sans jamais quitter la table des négociations, FO a donné un sens concret à cet accord, qui, au passage, est un véritable pied de nez aux préconisations de la cour des comptes qui voudrait obliger la Poste à supprimer davantage d’emplois.
FO s’engage quand ça progresse et veillera à la stricte application de l’accord.

Accord conditions de travail au Courrier

FO ne lâche rien!
Le 4 et 5 janvier 2016, FO et la Direction de La Poste se sont de nouveau rencontrés. Objectif : continuer les négociations sur le projet d’accord dédié aux conditions de travail des facteurs (trices) et des encadrants.
FO Com a réaffirmé ses revendications incontournables et a indiqué que les dernières propositions présentées par La Poste n’amélioraient en rien les conditions de travail des agents mais au contraire les aggravaient !!!
Pire, la Direction utilise la crise sociale actuelle avec ses conséquences dramatiques pour tenter d’obtenir la signature de syndicats à propos d’un accord sur les futurs métiers des facteurs( trices). C’est inadmissible ! Pour FO, le sujet des nouveaux métiers ne pourra être traité que lorsque les conditions de travail actuelles des agents redeviendront acceptables.
FO a réaffirmé ses revendications, La Poste en a pris note et fait des propositions.
Pour FO, la charge de travail doit être évaluée de façon réaliste grâce à un suivi personnalisé de chaque tournée et de chaque position de travail. Cela donnera une vision claire des moyens nécessaires pour effectuer les taches.

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Facteurs en souffrance : pour FO l’urgence est de combler les postes vacants

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La Poste a présenté ses propositions sur les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants lundi 21 novembre. Pour FO, elles sont « largement insuffisantes ».
La Poste a supprimé 3 000 à 5 000 postes de facteurs par an depuis 2005. Motif invoqué : la baisse du volume du courrier. Mais, en réalité les agents subissent une totale inadéquation entre les effectifs et la charge de travail réelle…

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