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Vrac et Caisses Mobiles : la rentabilité au détriment de la santé !

vrac-page-001Alors qu’il aurait fallu associer les équipes de la direction prévention, santé, sécurité au travail (DPSST) bien en amont du projet, FO déplore la décision de la direction de généraliser le vrac et les caisses mobiles sans avoir tenu compte des impacts négatifs sur la santé des postiers. Résultat : une véritable régression des conditions de travail !

Le personnel et ses représentants FO sont évidemment très inquiets et très préoccupés par la perspective du « tout vrac » en Caisses Mobiles dans les PFC, ACP et PPDC. Aussi depuis l’annonce de cette disposition par la direction, FO alerte sur les conséquences néfastes qu’entrainera cette disposition sur la santé des personnels : la direction en assumera l’entière responsabilité !

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La modernité, oui, mais pas pour tous!

Les agents du Service Change Manuel (SCM) du Centre Financier de Paris ont appris le jeudi 9 novembre, lors d’une réunion impromptue avec leur manager, l’arrêt de leur activité à compter du 31 décembre 2017.

Au vue de l’évolution des moyens de paiement vers les paiements numériques, la Banque Postale a décidé de moderniser son offre « tout en poursuivant ses efforts dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme ».

Les organisations syndicales locales n’ont pas été informées de cette fermeture de service. FO dénonce la méthode utilisée par la Direction, source d’anxiété pour les agents concernés qui vont devoir retrouver un nouvel emploi au sein de l’entreprise. FO demande l’accompagnement financier pour tous les agents du SCM comme prévu dans l’accord Avenir des métiers Bancaires (AMB3).

Ces retraités obligés de retravailler pour survivre

201104020819Bien loin des stéréotypes diffusés, ici et là, par médias interposés,  pointant souvent les retraités comme des personnes nantis, une récente étude révèle qu’en 10 ans, le nombre de retraités travaillant tout en percevant une retraite a augmenté de 68 % (50 % entre  2009 et 2016). Selon la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), ils étaient, en 2006, 137 058 à travailler. En 2016, ils avoisinaient les 368 500. Si, à ce décompte, étaient ajoutés les retraités issus des professions non salariés (professions libérales, artisans, agriculteurs….) le nombre passerait à plus de 480 000.

les fins de mois difficiles sont la raison essentielle qui amène les retraités à reprendre le travail, notamment pour les 52 % des hommes percevant une retraite en moyenne de 872 € et les 48 % de femmes touchant elle en moyenne 752 €, bien en deçà du seuil de pauvreté (1008 euros). A noter aussi que 23 000 retraités de plus de 75 ans exercent encore une activité professionnelle.

A un moment où les retraités vont subir, en 2018, une baisse de leur retraite de 1,7 % du fait de la hausse de la CSG, cette étude est révélatrice de la détérioration et de l’appauvrissement des conditions de vie des retraités depuis 10 ans.  Et ce n’est certainement pas avec les annonces du gouvernement sur la future réforme des retraites (harmonisation des régimes, recul de l’âge de départ…) que la situation des retraités vivant avec de faibles retraites s’améliorera. Non, les retraités ne sont pas des nantis et plus que jamais la défense du pouvoir d’achat des retraités et futures retraités demeure une priorité.

Fin du mandat cash ordinaire

La Poste a décidé de supprimer le mandat cash ordinaire au 2 janvier 2018. Ce choix est fait car l’investissement pour mettre à niveau la sécurité de ce service était trop conséquent. La principale solution de repli pour les clients est le service Western Union.

Pour FO, la dépendance à un opérateur externe est dangereuse même si La Poste se veut rassurante en nous disant qu’ils resteront décideurs quoiqu’il arrive des tarifs. Deux autres solutions devraient être mises en place. Pas de réponse sur les moyens supplémentaires alloués en bureau de poste pour traiter l’opération, pourtant plus long pour émettre un Western Union.

Le 16 novembre, mobilisation interprofessionnelle

  • NON aux nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es,
  • NON aux risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle,
  • NON aux mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail,
  • NON à la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur…

Lire le tract : Le 16 novembre, mobilisation interprofessionnelle