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Le télétravail à La Poste change de dimension grâce à FO Com

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FO Com l’a répété a plusieurs reprises ces derniers mois : l’accord de 2013 sur le télétravail à La Poste, quelles que soient ses qualités initiales, devait être revu et adapté au monde du travail d’aujourd’hui.

C’est désormais chose faite avec la signature d’un nouvel accord pour 4 ans qui comprend des évolutions majeures, notamment :

 

  • des améliorations des formules existant et l’apparition d’une nouvelle forme de télétravail, « le télétravail flottant » : une formule à 25 jours maximum dans l’année, à poser en concertation avec son N+1
  • un télétravail occasionnel clairement défini et facilité, avec par exemple la possibilité d’en faire la demande et de l’accepter par SMS
  • l’augmentation du nombre de lieux possibles de télétravail et des indemnités versées
  • une « entrée » dans le télétravail par activités et non plus par fonction : ce n’est pas votre métier le critère de décision, c’est le volume d’activités éligibles au télétravail qu’il contient
  • des conditions spécifiques pour certaines catégories de postiers, comme les séniors ou les aidants familiaux
  • des modalités de demandes et de renouvellement simplifiées
  • des modalités de recours renforcées, à travers une commission de conciliation et des commissions de suivi nationales et locales
  • un soutien aux télétravailleurs et à leurs managers plus affirmé, avec notamment la création de la fonctionnalité « référent télétravail » au sein des DRH.

Comme à son habitude, FO Com a été moteur dans cette négociation, au service des postier(e)s et de leurs managers. Nous sommes par exemple les seuls à avoir proposé le télétravail flottant ou le recours au SMS pour le télétravail occasionnel. Enfin, nous avons accordé une attention toute particulière afin que ce texte soit protecteur et prenne en compte les risques pour les postier(e)s, notamment le risque d’isolement.

Pour plus de renseignements,  n’hésitez pas à contacter vos référents syndicaux FO Com !

 

Les violences contre les femmes en augmentation depuis 2010

Les violences physiques et les menaces contre les femmes sur le lieu de travail augmentent depuis 2010. En 2016 ( source : Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales), sur le lieu de travail on évalue à 127 000 le nombre de personnes déclarant avoir subi des violences physiques et à 480 000 celles ayant subi des menaces. En prenant en compte le sexe des victimes on relève qu’à l’encontre des femmes , ces atteintes sur le lieu de travail sont de plus ne plus marquées depuis 2010.

Les violences physiques faites aux femmes sont passées de 2010 à 2016 de 25 000 à 48 000 et les menaces contre les personnes du sexe féminin ont bondi de 167 000 à 238 000.

Précisons que les violences physiques sont des atteintes à l’intégrité corporelle, avec ou sans contact (art 222-7 et suivant du code pénal) et que les menaces comportent l’évocation d’une action pouvant porter préjudice à la victime, en ciblant son intégrité physique ou sociale (comme sa réputation) mais aussi en visant ses biens.

FO Com affiche toute sa solidarité avec les collègues victimes de tels agissements, contactez vos représentants Force Ouvrière locaux pour vous aider dans vos démarches.

 

Fortes chaleurs: gare à la canicule!

canicule-bis-fbAu travail, les situations d’exposition à la chaleur peuvent être multiples. S’il n’existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur, le code du travail n’indique pas non plus de température maximale. On estime toutefois qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire et 28°C pour une activité physique, la chaleur peut constituer un risque grave pour la santé comme par exemple : baisse de vigilance, augmentation des temps de réaction,…

Rappelons que l’employeur a quand même une obligation de sécurité puisqu’il doit préserver la santé physique des agents placés sous son autorité (art L4121-1 du code du travail), en la matière il doit donc prendre toutes les mesures nécessaires comme par exemple : augmenter le nombre de pauses ou permettre des temps de pause plus long, mettre à disposition des boissons fraiches, etc…

Précisons également que ce risque doit être pris en compte dans le document unique d’évaluations des risques professionnels, et que les fortes chaleurs ne doivent pas être une surprise chaque année mais doivent être anticipées notamment en ce qui concerne les moyens adaptés : achat de ventilateur, brumisateurs,

En cas de malaise privilégier l’appel au 15 , les conséquences des chaleurs extrêmes peuvent présenter des risques graves pour la santé.

 

Le programme Matisse ne sera pas sans impact sur les emplois !

Face au développement du commerce électronique, l’apparition des téléphones intelligents et autres nouvelles technologies, La Poste ne peut passer à côté de l’ « Instant Payment ». En dix secondes, ce paiement instantané permet de virer de l’argent sur le compte d’un tiers à l’aide d’un Smartphone.

Même si le programme Matisse modernise l’ensemble des applicatifs bancaires sur les paiements et se transforme en un seul système au niveau du groupe, FO s’interroge forcément sur l’impact sur l’emploi. En effet, ce projet aura des effets sur le Réseau, les Centres Financiers, les lignes comptables en informatique…

Nous savons bien que la simplification des process permet de réduire les coûts, notamment ceux de la charge de personnel !  La direction s’est engagée à nous donner une trajectoire annuelle sur les moyens de paiement.

Dès novembre 2018, en réception, les clients auront l’ensemble des opérations avec un solde opérationnel. Dès mars 2019, ils pourront émettre. Pour le moment, il est question d’un service gratuit. Il semblerait que les concurrents qui le détiennent souhaitent d’ores et déjà qu’il devienne payant….

FO Com suivra le dossier et vous tiendra informer des décisions prises sur le sujet par La Poste.

Formation au numérique pour les postiers

NUMERIQUESimplon est une start-up de l’économie économique et sociale (ESS), labellisée Grande Ecole du Numérique, qui a pour objectif d’insérer ou de réinsérer des personnes exclues des circuits de formation classiques. Elle offre 3 types de prestations : l’adaptation au changement, l’actualisation de compétences et l’aide à la reconversion.

Dès 2015, Simplon et La Poste ont noué un partenariat avec l’objectif de former une vingtaine d’agents au numérique sur trois ans, sachant qu’une session de formation s’étale sur huit mois. Les postiers sont formés au métier de développeur JAVA en alternance sur un rythme de quinze jours chez Simplon (Montreuil) et de quinze jours dans les futurs DSI du Groupe où ils pourraient être recrutés. Les profils concernés sont divers, mais les facteurs sont majoritaires (9 sur 19 pour la promotion 2017-2018). Seulement 3% des 600 candidats postiers ont été retenus.

Le partenariat a été adapté aux besoins de reconversion de certains postiers du Courrier et aux évolutions du marché du travail. Dans le cadre de l’accompagnement à la mobilité interne et externe mise en place avec les EMRG (Espaces Mobilité et Recrutement Groupe), un dispositif spécifique d’accompagnement à l’ESS a été mis en place.

Les postiers s’intéressent de plus en plus aux métiers du numérique. C’est pourquoi l’entreprise a lancé le programme « Tous numériques ». La moyenne d’âge des postiers se positionnant sur cette formation se situe aux alentours de 40 ans.

Forte de son succès, Simplon travaille de plus en plus avec d’autres grandes entreprises (Orange, la SNCF, BNP Paribas…). Le rôle de partenaire historique qu’aurait pu jouer La Poste semble ainsi s’éloigner de plus en plus. La Poste privilégie la diversification des offres de formation numérique. Malgré cela, Simplon reste une opportunité possible pour quelques postiers du Courrier.

C’est pourquoi FO souhaite privilégier ce partenariat pour tous les postiers qui subissent des réorganisations incessantes et souhaitent se reconvertir.